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Ce 22 mars, marche à Bordeaux contre le racisme et le fascisme, et pour l’égalité des droits

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, Bordeaux répond à l’appel international pour une Marche des Solidarités. Le cortège partira ce samedi 22 mars de place Stalingrad à 14h30.

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Ce 22 mars, marche à Bordeaux contre le racisme et le fascisme, et pour l’égalité des droits

Le samedi 22 mars des manifestations contre le racisme et le fascisme auront lieu dans le monde entier, des Etats-Unis et d’Argentine au Japon, de l’Allemagne et l’Autriche à l’Afrique du Sud. En France, l’appel est lancé par la Marche des Solidarités, les Collectifs de Sans-papiers et les Collectifs de mineur.es isolé.es en lutte, soutenu par plus de 506 organisations, nationales et locales.

A Bordeaux, la marche est organisée par les Etats généraux des Migrations (EGM) Gironde. Plusieurs syndicats (CGT, la FSU, Solidaires…) et associations (Ligue des Droits de l’Homme, La Cimade, SOS Racisme, Collectif Bienvenue…) se sont joints à la mobilisation. La Marche partira de la place Stalingrad (Bordeaux rive droite) à 14h30 pour regagner la place de la Bourse, en passant par le cours Victor-Hugo, la rue des Menuts, le cours de la Marne, la place de la Victoire, le cours Pasteur, pour revenir par le cours Victor-Hugo, puis les quais.

« Egalité des droits »

« Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations », écrivent les organisations dans leur appel.

Elles s’en prennent aux « discours de haine désinhibés », aux « propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres ».

Elles visent en particulier la circulaire Retailleau qui « impose un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvre des possibilités supplémentaires d’expulsions », ainsi que les propos du « premier ministre lui-même [qui] reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société ».

« L’absence d’accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres ! » concluent les organisations qui appellent à la justice économique et sociale, et à l’égalité des droits.


#manifestations

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