« Je vais mourir, arrête, arrête ! Aidez-moi ! » La séquence, particulièrement violente, avait fait le tour des réseaux sociaux. On y voit Joseph-Alix B., plaqué et maintenu au sol par trois fonctionnaires de police pendant de longues minutes, au niveau du consulat américain à Bordeaux.
La vidéo est visualisée au tribunal de Bordeaux ce jeudi 13 mars où est auditionné Joseph-Alix B., accusé par les policiers, auteurs du contrôle, d’outrage, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, n’ayant pas entraîné d’interruption temporaire de travail (ITT). La scène, inévitablement, en rappelle d’autres, comme le décrit Maître Bruno Bouyer, avocat du prévenu :
« Il y a eu un déchaînement de violence de la part des services de police. À terre, avec deux policiers sur le dos, ça m’a rappelé d’autres affaires, aussi bien outre-Atlantique qu’en France. Heureusement, cela ne s’est pas terminé de la même façon. Je conteste la légalité du contrôle et demande l’annulation de l’intégralité de la procédure. »
Rappel des faits par la cour. Le 21 octobre 2024, Joseph-Alix B. s’est rendu en vélo à un complexe cinématographique aux Bassins à Flot, mais rien à l’affiche ne le séduit. Il fait demi-tour pour se rendre du côté de la place Gambetta. Aux alentours de 18h20, sur le quai des Chartrons, il passe à proximité d’un équipage de police encadrant une manifestation pro-palestinienne devant le consulat américain.
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