« À vomir, je n’ai pas d’autres mots », réagit Sophie Lacaille à la découverte de la dernière décision de justice. La voix empreinte d’émotion, elle ajoute :
« Je suis allée jusqu’au bout, il faut passer à autre chose. Mais ça me sert de leçon si un jour je suis confrontée à la justice. Ces policiers sont confortés dans leur toute-puissance. J’avais toute confiance dans la justice : maintenant, je n’y crois plus du tout. »
25% pour une « imprudence fautive »
Les faits remontent à près de sept ans. Le 8 décembre 2018, Sophie Lacaille est venue depuis Rouen à Bordeaux pour rendre visite à sa fille Églantine. C’est le jour de l’acte IV des Gilets Jaunes et, alors qu’elle venait de sortir d’un restaurant et qu’elle tentait de rejoindre le domicile de sa fille, elle est victime d’un tir de lanceur de balles de défense (LBD) rue du Hâ.
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