Après avoir renoncé à la présidence de Bordeaux Métropole pour se soigner, Alain Anziani, atteint d’un cancer incurable et qui était apparu affaibli lors du dernier conseil municipal, a récemment annoncé qu’il allait démissionner de son mandat de maire de Mérignac, deuxième ville du département (70 000 habitants).
« Après trois ans, les traitements ont atteint leurs limites, a confié ce jeudi à Sud Ouest. Nous savons ce que cela signifie. Je continue de me battre. Mais je préfère organiser ma succession et donc démissionner. Cette décision s’impose d’autant plus que je ne suis plus en état d’exercer convenablement mes fonctions. Le cerveau fonctionne bien, je travaille par visioconférence, mais il m’est très difficile de me déplacer. »
« Assurer la suite »
Dans cet entretien, Alain Anziani confirme qu’il soutiendra Thierry Trijoulet pour lui succéder après le prochain conseil municipal, le 7 avril. Premier adjoint, chargé du développement économique et de l’urbanisme, « il m’a parfaitement secondé et même remplacé pendant ma maladie », justifie le maire, qui loue aussi ses qualités de « rassembleur ».
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…