« Nos analyses sauvent des vies : valorisez notre travail ! » En grève pour la quatrième semaine, les agents du pôle de biologie et de pathologie du CHU Pellegrin ne décolèrent pas. Dans l’enceinte du complexe hospitalier, quelques dizaines de membres du personnel se sont à nouveau réunis pour faire valoir leur seule et unique revendication : le versement d’une prime qui découle des activités extérieures des laboratoires du CHU, à travers un piquet de grève et une opération « parking gratuit ».
Ce mardi 22 avril, impossible de déterminer le taux de grève réel d’après les syndicats : sur les 470 salariés du pôle concernés, la CGT indique que le CHU « a assigné l’ensemble du personnel dès le vendredi 18 avril par voie d’huissier ». Afin d’assurer la continuité du service public hospitalier, la direction d’un établissement de santé peut en effet réquisitionner certains agents pour assurer la continuité des soins.
Une seule revendication
La direction du CHU indique un taux de 11,85% de grévistes, soit 39 agents en arrêt de travail, pour « 329 agents prévus au planning », avec un taux qui oscillait entre 2,40% et 11,35% sur la semaine passée. La CGT souligne quant à elle que près de 50% des salariés ont fait grève durant la première journée de mobilisation.
Les syndicats réclament l’application d’un arrêté du 7 mai 1958, prévoyant qu’un pourcentage pouvant aller jusqu’à « 25% des recettes affectées aux frais de fonctionnement du laboratoire dans chaque établissement » peut être redistribué au personnel. Cela se pratique dans d’autres hôpitaux, mais pas au CHU, alors que son laboratoire réalise 10 millions d’euros de recettes.
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