Média local avec zéro milliardaire dedans

Au CHU de Bordeaux, les techniciens de laboratoire réclament une prime prévue depuis 1958

Ce mardi 22 avril, une trentaine de techniciens de laboratoire du complexe hospitalier Pellegrin s’est mobilisée pour obtenir le paiement d’une prime générée par les activités extérieures du laboratoire. En grève depuis près d’un mois, les agents maintiennent le mouvement face aux fins de non-recevoir adressées par la direction.

,
Édition abonnés
Au CHU de Bordeaux, les techniciens de laboratoire réclament une prime prévue depuis 1958
Au cœur du groupe hospitalier Pellegrin, les grévistes ont mené une action « parking gratuit » en milieu de matinée.

« Nos analyses sauvent des vies : valorisez notre travail ! » En grève pour la quatrième semaine, les agents du pôle de biologie et de pathologie du CHU Pellegrin ne décolèrent pas. Dans l’enceinte du complexe hospitalier, quelques dizaines de membres du personnel se sont à nouveau réunis pour faire valoir leur seule et unique revendication : le versement d’une prime qui découle des activités extérieures des laboratoires du CHU, à travers un piquet de grève et une opération « parking gratuit ».

Ce mardi 22 avril, impossible de déterminer le taux de grève réel d’après les syndicats : sur les 470 salariés du pôle concernés, la CGT indique que le CHU « a assigné l’ensemble du personnel dès le vendredi 18 avril par voie d’huissier ». Afin d’assurer la continuité du service public hospitalier, la direction d’un établissement de santé peut en effet réquisitionner certains agents pour assurer la continuité des soins.

Une seule revendication

La direction du CHU indique un taux de 11,85% de grévistes, soit 39 agents en arrêt de travail, pour « 329 agents prévus au planning », avec un taux qui oscillait entre 2,40% et 11,35% sur la semaine passée. La CGT souligne quant à elle que près de 50% des salariés ont fait grève durant la première journée de mobilisation.

Les syndicats réclament l’application d’un arrêté du 7 mai 1958, prévoyant qu’un pourcentage pouvant aller jusqu’à « 25% des recettes affectées aux frais de fonctionnement du laboratoire dans chaque établissement » peut être redistribué au personnel. Cela se pratique dans d’autres hôpitaux, mais pas au CHU, alors que son laboratoire réalise 10 millions d’euros de recettes.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

#CHU de Bordeaux

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles
Partager
Plus d'options