Média local avec zéro milliardaire dedans

Ces plans de « sauvegarde » de l’emploi qui menacent des centaines de postes en Gironde

Le 1er-Mai devrait avoir cette année un parfum de crise à Bordeaux. Car depuis plusieurs mois, les plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) se multiplient en Gironde. Des entreprises comme Merck KgaA, ACC ou O-I Glass prévoient des dizaines, voire des centaines de suppressions de postes. Malgré la réduction de moitié de ses effectifs envisagée à Blanquefort, MMT-B va bénéficier d’une aide sans condition de 300000€ de l’Etat.

,
Édition abonnés
Ces plans de « sauvegarde » de l’emploi qui menacent des centaines de postes en Gironde
Les nombreux PSE en Gironde, pour renforcer le 1er-Mai ?

Après les Girondins de Bordeaux – 86 postes supprimés en octobre 2024 –, d’autres licenciement sont à prévoir dans les prochains mois en Gironde, où de nouveaux PSE (plans de sauvegarde de l’emploi) sont prévus en 2025. Si certaines entreprises sont victimes de la mauvaise conjoncture économique, d’autres paient les choix stratégiques de leur groupes.

La société pharmaceutique allemand Merck KgaA, va ainsi céder son site de Martillac (Gironde) à l’américain AbbVie. Ce dernier a annoncé qu’il ne conserverait que 300 des 420 salariés de l’usine, ce qui inquiète l’intersyndicale CGT-FO :

« L’entité Merck Biodevelopment, qui comptera moins de 50 salariés en 2026, laissant ainsi un groupe isolé. Cette décision semble davantage motivée par un désir d’augmentation de la profitabilité à court terme que par celle d’une sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise. De plus, les mesures d’accompagnement sont bien inférieures aux standards du secteur. »

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

#1er-Mai

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles
Partager
Plus d'options