Après les Girondins de Bordeaux – 86 postes supprimés en octobre 2024 –, d’autres licenciement sont à prévoir dans les prochains mois en Gironde, où de nouveaux PSE (plans de sauvegarde de l’emploi) sont prévus en 2025. Si certaines entreprises sont victimes de la mauvaise conjoncture économique, d’autres paient les choix stratégiques de leur groupes.
La société pharmaceutique allemand Merck KgaA, va ainsi céder son site de Martillac (Gironde) à l’américain AbbVie. Ce dernier a annoncé qu’il ne conserverait que 300 des 420 salariés de l’usine, ce qui inquiète l’intersyndicale CGT-FO :
« L’entité Merck Biodevelopment, qui comptera moins de 50 salariés en 2026, laissant ainsi un groupe isolé. Cette décision semble davantage motivée par un désir d’augmentation de la profitabilité à court terme que par celle d’une sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise. De plus, les mesures d’accompagnement sont bien inférieures aux standards du secteur. »
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