Depuis ce mercredi 9 avril, les États-Unis appliquent des droits de douane de 20% sur tous les produits européens… ramenée le jour même à 10% pendant 90 jours. Car depuis, l’annonce de ces surtaxes par Donald Trump la semaine dernière provoque un séisme politique et financier, affectant les Bourses du monde entier.
Elle entraîne une riposte des États de l’Union européenne, qui ont décidé d’une première liste de marchandises américaines surtaxées (soja, volaille, bois, motos…). Celle-ci exempte pour l’instant le bourbon, de peur de nouvelles représailles de Washington visant les vins italiens et français.
Il y a encore une semaine, les producteurs français redoutaient une surtaxe de 200% sur tous les alcools européens, dans le cadre du conflit avec l’UE sur l’acier et l’aluminium, qui aurait multiplié le prix d’une bouteille par trois.
« Moins catastrophique que prévu »
Aussi, la hausse de 20% des droits de douanes était jugé « moins catastrophique que prévu » par Christophe Château, directeur de la communication du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB), dont les Etats-Unis sont le premier marché à l’export – en volume (30 millions de bouteilles par an, sur une production totale de 450 millions) et en valeur (417 millions d’euros de chiffre d’affaires). Notamment parce que ces taxes vont s’appliquer indifféremment à tous les alcools européens, explique le porte-parole du CIVB :

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