L’Aquitaine n’a encore aucune éolienne sur son sol, et la Nouvelle-Aquitaine aucune implantée en mer. Sa première ferme offshore devrait toutefois entrer en service en 2032 au large de l’île d’Oléron. Elle sera constituée de 40 à 72 éoliennes, soit une puissance d’environ 1 gigawatt (GW), capable de produire l’équivalent de la consommation électrique de 1,5 million de personnes. En comparaison, celle de l’EPR de Flamanville (si le réacteur nucléaire finit par fonctionner) est de 1,6 GW.
Un appel d’offres est en cours pour cet éolien dit de grande profondeur – les fondations des mats seront posées sur les fonds marins, entre 50 et 70 mètres sous la surface. Car à l’issue du débat public sur ce projet, pour renforcer son acceptation par la population, il avait été décidé de ne pas le construire dans le périmètre du Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, et de l’éloigner à 39 kilomètres des côtes.
Le défi d’Oléron
Alors que les trois premiers parcs français ont été installés dans des zones de 30 à 40 mètres de profondeur maximum, Oléron 1 constitue donc un défi pour les entreprises… et un coût important. Cela explique sans doute le retrait de trois des 9 candidats à cet appel d’offres, dont celui du groupement formé par l’énergéticien allemand RWE et le fabricant béglais d’éoliennes Valorem, selon les informations de Green Univers et de La Tribune.
La procédure d’attribution du marché étant en cours, le préfet Etienne Guyot n’a pas souhaité commenter cette information ce lundi 14 avril, lors de la présentation d’un plan de développement de l’éolien offshore à l’Hôtel de Région de Nouvelle-Aquitaine.
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