En Février 2020, sur la façade du Palais de la Bourse, Brad Pitt se faisait crever un œil alors qu’il était utilisé pour venter les mérites d’une banque. Si l’acteur américain n’en conserve aucune séquelle, la société Light Air et la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Gironde (CCI) gardent, quant à elles, un souvenir amer de la dégradation de leur affiche.
Ce que les activistes d’Extinction Rebellion (XR) désignent comme étant de « l’artvertising » consiste à détourner des affiches publicitaires en revendications politiques et/ou écologiques. Ainsi, pour six faits de décrochages et dégradations d’affiches publicitaires s’étant déroulés entre novembre 2019 et février 2020 Place de la Bourse, deux militants seront jugés le 9 mai prochain au Tribunal judiciaire de Bordeaux.
« Je ne reconnais pas une dégradation mais je reconnais une aggradation, c’est le contraire d’une dégradation, témoigne Alex Mahfoudhi, l’un des deux prévenus. Il y avait une vilaine affiche et un beau monument : j’ai retiré l’affiche pour révéler le monument. Ça va être un peu ça, le cheval de bataille du procès. »
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