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A Bordeaux, « le Girofard est une locomotive au plan national »

Mathias Ott, le Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, faisait ce vendredi matin un arrêt dans les nouveaux locaux du Girofard à Bordeaux. L’occasion d’évoquer ses actions et projets futurs mais aussi les menaces qui sont adressées par l’extrême droite à l’association de défense des droits des personnes LGBTQIA+.

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A Bordeaux, « le Girofard est une locomotive au plan national »
En poste depuis quatre mois, Mathias Ott s’est lancé dans un tour de France des centres LGBT+

Depuis sa prise de fonction à la tête de la Déléguation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), il y a de cela quatre mois, Mathias Ott s’est engagé dans un tour de France des centres LGBT+ pour « prendre un peu le pouls ». Ce vendredi matin, c’est donc au 21 rue du Loup, dans les locaux récupérés par le Girofard un an plus tôt, qu’il a choisi de s’arrêter.

Après un rapide tour des lieux, est venu un temps d’échange qui a duré plus d’une heure. Le co-directeur du centre Milo Vieira s’est d’abord félicité d’une Pride 2025 qui s’est « très bien passée », regrettant tout de même deux agressions transphobes en marge de la marche. L’open air d’after-pride organisé sur le Quai des sports a également rassemblé « beaucoup de monde ».

Au-delà du Mois des fiertés, le Girofard se mobilise toute l’année pour les personnes lesbiennes, gays, bi, trans intersexe, non binaire et leurs allié.e.s de Bordeaux.

« On a choisi d’agrandir l’espace à la fois pour le bien-être de nos travailleur.euses et de nos bénévoles, pour accueillir plus de monde mais aussi plus de partenaires associatifs ou collectifs et ça marche ! Ce partage des ressources, qu’il soit financier ou autre, c’est la clef pour dénouer des tensions qu’il pouvait y avoir entre les queers, les LGBT, les personnes racisées, etc. », détaille Stéphanie Palancade, co-présidente du Girofard.

Formation et professionnalisation

Le centre diversifie ses pratiques et organise entre autres des permanences d’accompagnement du public en demande d’asile ou dans le besoin d’un accompagnement juridique ; des consultations gratuites avec des psychologues ; des permanences santé sexuelle en partenariat avec l’association AIDES et l’ENIPSE (Equipe Nationale d’Intervention en Prévention et SantE), donnant la possibilité de faire des tests de dépistage ; de l’accompagnement pour les parents d’enfants mineurs trans ou encore des permanences en santé pour personnes trans, non-binaire et/ou en questionnement de genre.

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