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« Des taux très élevés de cadmium » sur les berges du Lac de Bordeaux

Une pollution découverte lors des aménagements des berges du Lac à Bordeaux inquiète les habitants de Ginko. Lors d’une réunion publique ce lundi 2 juin, les services de la mairie ont tenté tant bien que mal de les rassurer.

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« Des taux très élevés de cadmium » sur les berges du Lac de Bordeaux
Depuis quelques semaines, des parcelles sont interdites d’accès autour du Lac à cause la pollution des sols

« C’est la première fois qu’il y a autant de monde, et je pense que les gens sont surtout venus pour la pollution », témoigne un habitant de Ginko, « toujours présent » aux conseils de son quartier. Ce lundi 2 juin à 18h, la salle polyvalente du Centre d’animation Sarah-Bernhardt est quasi-bondée. Une centaine de personnes s’interrogent sur les installations récentes sur les berges est du Lac.

« On s’est étonnés de voir les grilles posées au mois de mars, et on découvre les panneaux il y a quinze jours », s’agace une riveraine à la sortie, « loin d’être convaincue » par les explications.

Quadrillant plusieurs petites parcelles le long de l’avenue Marcel-Dassault, qui va de la plage du Lac à la rocade, des écriteaux portent l’avertissement suivant : « En raison de la pollution des sols, ces zones sont interdites d’accès au public et aux animaux de compagnie. »

« Mauvaise surprise »

En présence de Vincent Maurin, maire du quartier, Mathieu Ayherre, responsable des aménagements des parcs et jardins à Bordeaux Métropole, évoque une pollution « sur la partie droite uniquement, du côté Ginko, sur 15 centimètres de la surface du sol » :

« Nous avons détecté une concentration en métaux lourds, surtout du cadmium [métal toxique qui peut contaminer les sols, l’eau ou encore l’air, NDLR] avec des taux élevés, voire très élevés. »

Selon ses explications, cette pollution a été découverte lors des aménagements et la mise en accessibilité du pourtour du lac avec des allées permettant à tous les publics d’y accéder, notamment ceux se déplaçant en fauteuil roulant. Lors de la procédure d’analyse habituelle « pour mettre le remblais à la décharge, la mauvaise surprise est apparue sur certains échantillons ».

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