Alors que les budgets des collectivités locales se doivent d’être à l’équilibre, le Département de la Gironde a réalisé pour la première fois en 2024 un exercice déficitaire, avec 29 millions d’euros d’épargne nette négative – 2,47 milliards d’euros de dépenses pour 2,44 milliards de recettes.
« La Gironde y est contrainte comme de nombreux Départements, explique son président Jean-Luc Gleyze. Comme nous l’avons indiqué le 18 juin dernier, jour du dépassement, nous ne pouvons plus payer les dépenses de solidarité – allocation personnalisée d’autonomie, prestation de compensation du handicap, RSA… – sans nous exposer au déficit car nous n’avons plus de juste compensation par l’Etat. »
Ces dépenses de solidarité, qui s’élèvent à 1,16 milliard pour la Gironde, ne sont prises en charge que pour moitié par l’Etat. Et elles ont augmenté de 46 millions d’euros, quand les recettes de fonctionnement, issues de la fiscalité indirecte, baissent : -50 millions d’euros de droits de mutation à titre onéreux (DMTO), perçus sur les transactions immobilières actuellement en crise.
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