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Exposée à Bordeaux, une œuvre de Fernand Léger déconstruit les clichés misogynes et colonialistes dans l’art

Dans le cadre de la troisième édition de Collector, Bordeaux accueille au Jardin botanique Les Femmes au Perroquet, un bas-relief en bronze signé Fernand Léger. Le thème, historiquement associé à une représentation érotisée et passive de la femme, est ici réinterprété pour célébrer la puissance féminine et l’harmonie avec la nature. Une œuvre résolument avant-gardiste, presque « woke » avant l’heure.

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Exposée à Bordeaux, une œuvre de Fernand Léger déconstruit les clichés misogynes et colonialistes dans l’art

Vendredi 23 mai, la troisième édition de l’exposition Collector a été inaugurée au Jardin botanique où une quinzaine d’œuvres d’art sont visibles jusqu’au 21 septembre 2025. Parmi elles, Les Femmes au Perroquet de Fernand Léger (1881-1955), une œuvre maîtresse du peintre français considéré comme l’une des plus grandes figures internationales de l’art moderne.

Il s’agit d’un bas-relief en bronze creux moulé de dimensions imposantes (370 x 525 cm), un des nombreux exemplaires – et des nombreuses déclinaisons – qui ont été réalisés dans les années 50. Il est prêté par la collectionneuse Dominique Haim à la ville pour trois ans.

Exotisme et érotisme

Le thème de « La Femme au perroquet » traverse l’histoire de l’art depuis la Renaissance, voire l’Antiquité, et a été investi par des artistes de traditions très différentes. Il fait partie des sujets recherchés qui interprètent le regard masculin porté sur la femme.

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