Dans une délibération votée ce mardi 8 juillet en conseil municipal, la majorité de Pierre Hurmic abaisse à 90 jours par an la durée maximale de location des résidences principales via des plateformes de type Airbnb, contre 120 jours jusqu’ici.
« Il y a des résidences secondaires déclarées en résidences principales pour contourner la loi de compensation [mettre un autre logement de surface équivalente en location longue durée, NDLR]. Nous souhaitons limiter cet effet de contournement et poursuivre notre politique de régulation parce qu’il y a un impact sur le marché du logement et sur la vie de quartier », explique Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire chargé de l’urbanisme résilient, du service public de l’habitat et de l’économie sociale et solidaire, qui précise par ailleurs qu’ « il n’y a pas de limite s’il s’agit de la location d’une chambre et que le loueur ne quitte pas son logement ».
Depuis 2017, plusieurs outils de régulation ont été adoptés pour freiner le développement des locations de courte durée : numéro d’enregistrement obligatoire, autorisation de changement d’usage, règles validées par la cour administrative d’appel en janvier 2024.
Mais ces mesures n’ont pas suffi. « Le nombre de locations en meublés de tourisme reste élevé », alerte la Ville, qui déplore un « effet particulièrement marqué sur le territoire de Bordeaux ». Elle espère ainsi mieux protéger son parc résidentiel et « réaffirmer l’équilibre entre attractivité touristique et droit au logement ».
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