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Filières en Gironde : les dérogations se raréfient, les parents d’élèves se méfient

Malgré leurs compétences, plusieurs élèves se sont vu refuser l’affectation dans des filières sportives ou artistiques de collèges et lycées girondins. D’autres restent sans réponse. Face au silence de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale de la Gironde, parents et enseignants s’organisent pour défendre l’égalité d’accès à ces classes à horaires aménagés : un rassemblement est prévu mercredi 9 juillet à Bordeaux.

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Filières en Gironde : les dérogations se raréfient, les parents d’élèves se méfient
Les collèges et lycées lâchent-ils les filières ? (DR)

« On va peut-être devoir dire à nos enfants, qui ont fait des efforts tant au niveau du comportement qu’au niveau scolaire : Bon, écoutez, vous avez passé les sélections sportives en mai, vous avez été acceptés, mais on est désolé, l’éducation nation n’a pas les moyens de subvenir à vos envies… », s’indigne Ludovic Guillemot, membre du collectif des parents d’élèves mobilisés au collège de Talence.

Comme une dizaine d’autres enfants cette année, la fille de Ludovic Guillemot, joueuse junior de rugby, a été sélectionnée pour intégrer la pré-filière rugby du collège Victor-Louis à Talence. Mais la semaine dernière, à la surprise générale, sa demande de dérogation d’affectation pour un changement d’établissement scolaire à la rentrée 2025-2026 a été mise en attente. Un blocage laissé pour l’heure sans justification de la part du rectorat et de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) de la Gironde, dans un contexte de contraintes budgétaires.

Même son de cloche du côté des classes à horaires aménagés musique, danse et théâtre des collèges bordelais Jacques-Ellul, Aliénor-d’Aquitaine ou encore du lycée François-Mauriac. Pire, certains élèves ont même été d’office refusés par le recteur et l’inspecteur académique de la DSDEN.

Refus d’affectation des élèves hors secteur

Concrètement, au collège Jacques-Ellul, sur douze candidats retenus, six n’ont pas été affectés. Au collège Victor-Louis, plus d’une vingtaine d’élèves sont en attente d’une décision et risquent de recevoir une réponse négative à leur demande d’affectation dérogatoire.

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