Si le « pour » l’a emporté à l’échelle nationale, c’est le « contre » qui a dominé en Gironde. Sur douze députés, neuf se sont opposés à la proposition de loi Duplomb. Parmi eux, les socialistes Alain David, Pascale Got, Marie Récalde et Sébastien Saint-Pasteur ; les insoumis Mathilde Feld et Loïc Prud’homme ; ainsi que l’écologiste Nicolas Thierry. À noter que Thomas Cazenave et Sophie Panonacle, membres d’Ensemble pour la République, ont également voté contre.
Côté partisans : Edwige Diaz (Rassemblement national), Sophie Mette (Démocrates) et Florent Boudié (Ensemble pour la République), tous trois issus de groupes ayant majoritairement soutenu la proposition de loi.
Des reculs majeurs
Adoptée sous couvert de modernisation agricole, la loi entérine plusieurs reculs majeurs en matière environnementale. La loi réautorise pour trois ans, renouvelables, certains néonicotinoïdes toxiques pour les abeilles, dont l’acétamipride, malgré leurs effets délétères sur la biodiversité et la santé humaine. Elle met aussi fin à l’interdiction de cumuler les fonctions de conseiller et de vendeur de pesticides, un garde-fou pourtant jugé inefficace mais symbolique face au poids des lobbys agrochimiques.
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