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Le projet d’accrobranche à Cenon n’amuse pas tout le monde

Prévu pour ouvrir à la mi-septembre 2025, un parc accrobranche doit s’installer sur 1,6 hectare du parc de Palmer. Porté par la mairie, le projet suscite l’inquiétude de l’association Aux Arbres Citoyens, qui dénonce une atteinte à la biodiversité et à l’usage partagé de cet espace naturel classé. Tandis que la municipalité appelle au dialogue, les opposants, eux, grimpent au front.

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Le projet d’accrobranche à Cenon n’amuse pas tout le monde
L’association Aux Arbres Citoyens dénonce « un projet privatif, écocide et inaccessible avec son tarif de 22 euros pour les adultes”

Le projet d’accrobranche cenonnais ne fait pas l’unanimité. Une pétition ayant recueilli plus de 800 signatures circule, appelant à la préservation de l’espace vert municipal. Le parc de Palmer, occupant 25 hectares, accueillera à la mi-septembre douze parcours d’accrobranche familiaux, installés par la société Ecopark Adventures sur 1,6 hectare.

De mi-août à mi-septembre, des travaux seront entrepris pour aménager l’espace : élagage des arbres, installation de plateformes aériennes, balisage, construction de structures en dur pour l’accueil… De quoi susciter la colère de l’association Aux Arbres Citoyens qui organise la lutte, malgré son arrivée tardive sur le dossier.

Près de 160 arbres sont concernés par ce projet d’accrobranche, dont certains font partie de la chênaie, un espace naturel boisé classé du parc Palmer, conformément au Plan local d’urbanisme. Ce classement interdit notamment toute forme d’occupation du sol qui compromettent la conservation, la protection ou la création des boisements.

« La chênaie est l’un des seuls véritables endroits arborés et ombragés à Cenon, avec des centaines d’arbres en bonne santé, qui sont aujourd’hui menacés », regrette Agnès Doherty, membre de l’association Aux arbres citoyens.

Conflits d’usage

Les militants craignent des abattages d’arbres, des élagages nuisibles mais aussi une privatisation d’un lieu public partagé.

« C’est un projet privatif, écocide et qui plus est inaccessible avec son tarif de 22 euros pour les adultes », dénonce cette artiste, habituée à se rendre au parc Palmer dans le cadre du programme « classe dehors », mené par l’école élémentaire Paul-Bert de Bordeaux.

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