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Après la concertation, une dernière phase électrique pour le projet de l’usine Emme

Le projet Emme, méga-usine de nickel et cobalt prévue à Parempuyre et Blanquefort, avance à marche forcée avec le dépôt de son dossier environnemental et une nouvelle phase de concertation qui démarre ce mercredi 27 août. Mais la contestation s’organise et les élus des villes concernées sont appelés à voter contre, à quelques semaines d’une enquête publique décisive.

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Après la concertation, une dernière phase électrique pour le projet de l’usine Emme
Projet Emme sur le bord de la Garonne

Le projet Emme, destiné à implanter en Gironde un site industriel pour la production de matériaux essentiels à la mobilité électrique, a franchi de nouvelles étapes cet été. Après la concertation préalable menée au printemps 2025, l’entreprise « a confirmé sa décision de poursuivre le projet de création sur le site industrialo-portuaire de Grattequina un pôle industriel unique en France dédié aux matériaux essentiels à la mobilité électrique, doté d’un budget de 500 millions d’euros et créateur de 500 emplois (dont 200 directs) », précise un communiqué du 22 août.

La concertation volontaire organisée du 24 mars au 15 mai 2025 sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP) s’était clôturée de façon houleuse. Mais elle a permis, selon Emme, d’ouvrir un dialogue avec habitants, associations et collectivités. Le bilan présenté le 10 juin par les garants a mis en avant plusieurs points d’attention :

« Forte des recommandations exprimées lors de la concertation préalable, Emme a renforcé ses engagements tant en termes de consommation et d’impact, que de développement économique local. »

« Economie circulaire »

Sur l’eau, le procédé industriel promet d’intégrer un recyclage interne, l’usage maximal des eaux pluviales et l’absence de rejets dans le fleuve. Sur l’air, des filtres et capotages devraient limiter poussières et nuisances sonores. Côté approvisionnement, l’entreprise dit vouloir favoriser l’économie circulaire, en intégrant dès l’ouverture des matières premières issues du recyclage, et de diversifier ses sources pour réduire l’empreinte carbone liée au transport.

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