La plage de Bordeaux-Lac est un repère bien connu des quartiers voisins et de leurs habitants. Ce coin de fraîcheur, accessible à tous de juin à septembre, demeure particulièrement prisé en cette vigilance orange canicule déployée sur l’ensemble du territoire girondin.
Ainsi, la zone de baignade de 3 000 mètres carrés, surveillée par huit maîtres-nageurs et un chef de poste, fait face à une forte hausse de fréquentation. Lundi dernier, lorsque les températures sont montées jusqu’au niveau record à Bordeaux de 41,6°C, pas moins de 3 500 baigneurs sont venus s’y tremper, et 5 000 personnes ont profité du complexe, contre 3 000 d’habitude, en moyenne.
Si l’on ajoute à ce nombre les 1 040 baigneurs quotidiens du lac de Bègles, ce sont ainsi 4 540 personnes qui ont fréquenté chaque jour, en moyenne, les plages urbaines gratuites de la métropole bordelaise depuis le 8 août. Une aubaine car la capacité d’accueil maximale des 4 piscines actuellement ouvertes sur ces deux communes est de seulement 1 642 places – la piscine municipale béglaise étant fermée jusqu’au 8 septembre.
Alors qu’un nouveau week-end de fortes chaleurs se profile, la Ville de Bordeaux a annoncé dans un communiqué ce jeudi l’extension des horaires d’ouverture des lieux de baignade.
« Pour la journée du vendredi 15 août, initialement fermées, les piscines Judaïque-Jean Boiteux, Galin et Georges-Tissot seront ouvertes de 15 h à 20 h. La surveillance de baignade à la plage de Bordeaux Lac est également étendue jusqu’à 20 h. »
Des pistes d’extensions avortées
Pour répondre à cette demande croissante, les services municipaux ont aussi étudié la possibilité d’élargir la zone de baignade tout autour du Lac afin de proposer des solutions alternatives. En vain. Pour Mathieu Hazouard, adjoint au maire de Bordeaux chargé des sports, et ses équipes, les intentions de faire profiter de l’ensemble des berges se heurtent à des contraintes urbaines.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…