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Le Centre Jean Moulin, un musée de la Résistance qui prend son mal en patience

À la fois musée et centre de documentation, le Centre Jean Moulin est un lieu au rayonnement national. Fermé au public depuis 2018 suite à des inondations, sa réouverture se fait attendre et ne devrait pas avoir lieu avant quelques années encore. Cinquième et dernier volet de notre série d’été : « Patrimoine à la trappe ».

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Le Centre Jean Moulin, un musée de la Résistance qui prend son mal en patience
Le Centre Jean Moulin est à la fois un musée et un centre de documentation

Voilà sept ans que le Centre Jean Moulin n’a plus accueilli de visiteurs. Ou seulement à de rares occasions, et seulement au rez-de-chaussée, comme pour le mois de la photographie organisé en avril, ou en ces derniers jours de canicule pour permettre aux sans-abris de venir y chercher un peu de fraîcheur entre 13h et 22h.

Inondé en 2018, il est depuis fermé et en travaux. Des « travaux d’accessibilité », de remise « aux normes PMR et de sécurité actuelles pour l’accueil du public » qui s’imposent selon Baptiste Maurin, adjoint chargé du patrimoine et du matrimoine à la mairie de Bordeaux, propriétaire des lieux.

Des travaux estimés à plusieurs millions d’euros

Depuis les inondations, la toiture a fait peau neuve, avec un chantier d’un montant de 660 000€. Si certains objets trop volumineux sont restés sur place, ce sont 20 000 objets issus de la collection qui ont été transférés au Musée d’Aquitaine afin d’être préservés. Un hébergement dont le bail devait initialement prendre fin en 2022. Ces prévisions, faites par la précédente mandature, ont depuis été revues à la hausse.

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À Bordeaux, de nombreux bâtiments patrimoniaux nécessitent une rénovation urgente. Mais les coûts s’envolent vite, atteignant plusieurs millions d’euros – un fardeau difficile à porter en période de restrictions budgétaires. Cette série d’été retrace l’histoire de quelques joyaux architecturaux pour mieux saisir les défis de leur réhabilitation.

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