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Marche blanche pour Walid Benmansour : « 0n ne comprend toujours pas comment une telle chose a pu se produire »

Ce dimanche 17 août, plus de 200 personnes se sont rassemblées à Saint-André-de-Cubzac pour rendre hommage à Walid Benmansour, jeune homme de 28 ans tué à l’arme blanche dans la nuit du 2 août dernier. Deux suspects ont été mis en examen pour meurtre.

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Marche blanche pour Walid Benmansour : « 0n ne comprend toujours pas comment une telle chose a pu se produire »

Le rendez-vous était fixé à 15h30. Ce dimanche 17 août, sur le parking d’Intermarché à Saint-André-de-Cubzac, plus de 200 personnes, toutes vêtues de blanc, se sont rassemblées pour rendre hommage à Walid Benmansour. Il était, il y a encore deux semaines, l’agent de sécurité de ce magasin.

Mais dans la nuit du 1er au 2 août dernier, vers 4 heures du matin, le jeune homme de 28 ans a été froidement assassiné, pris à partie et frappé alors qu’il demandait aux participants d’une fête d’anniversaire, impasse Robillard, de faire moins de bruit pour respecter le voisinage. Sauvagement lynché, il a ensuite succombé à plusieurs coups de couteau portés dans le dos, dont un lui ayant perforé le poumon gauche.

Jeudi dernier, deux suspects de 24 et 30 ans, dont « les investigations ont démontré leur implication dans la rixe mortelle », précise le parquet de Bordeaux, ont été placés en détention provisoire pour homicide volontaire, grâce aux investigations de la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Blaye.

« Nous le portions tous dans nos cœurs »

Devant les portes du magasin, des membres de la famille de Walid, ses amis, ses collègues, des clients et bon nombre de Cubzaguais sous le choc sont venus se recueillir pour ne pas oublier la tragédie qui a frappé la petite ville de 12800 habitants. Ils ont pour la plupart la tête baissée et le regard fermé. D’autres se prennent dans les bras et laissent échapper des cris et des larmes de douleur.

Kader (au milieu) tient entre ses mains un portrait de son frère, Walid, devant l’Intermarché où il était agent de sécurité. Photo : TM/Rue89 Bordeaux

Au centre de cette foule, son frère, Kader, porte avec une poignée de collègues un drap blanc en guise de banderole où il est inscrit « repose en paix, justice pour Walid Benmansour ». Dans sa main gauche, il brandit face au cortège un portrait du jeune homme originaire d’Oran, en Algérie.

C’est là que la victime a été inhumée vendredi dernier par sa famille et notamment sa mère. Bien que des milliers de kilomètres la séparent de la marche blanche, celle-ci participe tout de même au recueillement à travers le téléphone de son fils qui filme le cortège prêt à partir.

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