Le 10 août dernier, Lucie s’apprête à prendre à Dublin son avion pour rentrer à Los Angeles, où elle réside depuis 2020. « C’était la quatrième ou cinquième fois que je passais par cet aéroport, où se trouve un bureau de la douane américaine qui permet de passer la case immigration en 20 minutes contre 4 à 5h à LAX », le hub international de Los Angeles explique cette jeune franco-polonaise.
Mais cette fois, les agents ne se limitent pas aux questions habituelles sur sa vie en Californie et ses motifs de voyage, poursuit-elle :
« Ils ont pris mon passeport et mon téléphone, m’ont demandé mon mot de passe et mes codes, ce que j’ai été obligée de faire, en me disant que tout irait bien si je montrais ma bonne foi. Ils m’ont fait attendre un temps considérable, au point que j’ai vu que l’embarquement pour mon vol était terminé. Puis ils ont révoqué mon visa en ne me donnant aucune explication. »
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