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10 septembre : manifestation à Bordeaux sans incident, mais avec douze interpellations en marge

Avec 6 000 participant·es selon la préfecture, et deux fois plus selon les organisateurs, la manifestation à Bordeaux s’est déroulée dans le calme. En milieu d’après-midi, des heurts ont opposé de jeunes manifestants aux forces de l’ordre. Bilan de la journée : 12 interpellations.

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10 septembre : manifestation à Bordeaux sans incident, mais avec douze interpellations en marge

Une manifestation « sans incident majeur », mais avec 12 interpellations en marge

« Les rassemblements organisés dans le cadre du mouvement national du 10 septembre dans l’agglomération bordelaise et dans le département de la Gironde sont désormais tous levés », a fait savoir la préfecture dans un dernier point de la journée. La manifestation déclarée à Bordeaux s’est déroulée sans incident majeur.

« Cependant, après dislocation en marge du cortège à Bordeaux, quelques dégradations ont été commises sur des façades ou du mobilier urbain et 2 poubelles ont été incendiées », précise la préfecture. Elle ajoute que les forces de l’ordre ont dû recourir à l’usage de gaz lacrymogènes place de la Victoire – comme nous l’avons relaté dans ce direct –, ainsi que deux tirs de LBD (lanceurs de balle de défense) « pour contenir quelques dizaines d’individus virulents qui dressaient des barricades et s’en prenaient aux forces de l’ordre ».

Au final, aucun blessé n’est à déplorer, en dehors d’un manifestant qui « a été légèrement blessé suite à une rixe entre manifestants » et « a été pris en charge rapidement par les sapeurs-pompiers ».

Bordeaux a comptabilisé cependant de 12 interpellations « pour violences, jets de projectiles sur personnes dépositaires de l’autorité publique et pour port d’armes blanche ou d’objet dangereux ». Un rassemblement est annoncé ce soir à 20h devant l’hôtel de police pour soutenir les personnes interpelées et exiger leur libération.

Opération parking gratuit à l’hôpital Pellegrin

Depuis 16h, les barrières sont levées au CHU de Pellegrin Photo : SB/Rue89 Bordeaux

Une cinquantaine de militants de « Bloquons tout » ont tenté de démonter deux barrières du parking du CHU de Bordeaux, à Pellegrin. Ils ont obtenu la levée de celles-ci pour éviter toute dégradation. L’objectif de l’action : dénoncer « le racket des malades et de leurs familles » opéré par Indigo, la filiale de Vinci, prestataire de l’hôpital : jusqu’à 15 euros par jour, 5 à 7 euros pour une simple visite d’une heure.

Les activistes fustigent également l’extension du paiement des parkings au site du CHU à Haut-Lévêque. La gratuité provisoire a évidemment été chaleureusement perçue par les automobilistes. La police qui s’est déplacée, a laissé se dérouler le happening à la demande du CHU.

🔴 Quartier de la Victoire, des heurts opposent des manifestants aux forces de l’ordre avec des tirs de gaz lacrymogène #10septembre #Bordeaux

Rue89 Bordeaux (@rue89bordeaux.bsky.social) 2025-09-10T14:16:40.228Z

La préfecture de la Gironde vient de publier un point de situation à 16h. La manifestation déclarée à l’appel de la CGT33 et de la FSU33, avec un parcours entre les Quinconces et la place du 11-Novembre, s’est déroulée sans incident majeur, si ce n’est un blessé léger et quelques dégradations mineures.

« Les forces de l’ordre ont néanmoins procédé à deux nouvelles interpellations, l’une rue porte Dijeaux d’un individu porteur d’un marteau et d’un tournevis, l’autre rue Sainte-Catherine pour dégradation d’une façade de commerce. Cela porte à quatre le nombre d’interpellations réalisées depuis le début du mouvement social à Bordeaux », précise le communiqué.

Place de la Victoire, « plusieurs centaines de personnes se sont regroupées pour une assemblée générale des étudiants d’ultra-gauche » poursuit le communiqué. Quelques dizaines d’entre eux ont érigé des barricades et lancé des projectiles sur les forces de l’ordre, entraînant deux nouvelles interpellations.

Des tensions place de la Victoire

Après la dispersion du cortège, des manifestants, principalement des jeunes, se sont rassemblés devant la faculté, place de la Victoire. Ils ont mis le feu à des poubelles sous les yeux des forces de l’ordre, qui encerclent la place. Une première sommation a été faite, suivie de tirs de gaz lacrymogène. Les manifestants sont repoussés vers le cours de la Somme.

Place de la Victoire, sous les yeux de la tortue de l’artiste tchèque Ivan Theimer Photo : MB/Rue89 Bordeaux
Les forces de l’ordre encerclent la place de la Victoire Photo : ML/Rue89 Bordeaux

Lecornu, aussitôt arrivé, aussitôt ciblé

Comme attendu, les manifestations du 10 septembre ont pris pour cible Sébastien Lecornu, tout juste nommé Premier ministre après la chute du gouvernement Bayrou. Dans les cortèges, son arrivée à Matignon a cristallisé les critiques d’une gauche syndicale et politique qui voit en lui l’incarnation de la continuité. À Bordeaux, plusieurs pancartes et slogans l’ont directement visé, dénonçant sa proximité avec Emmanuel Macron et son rôle dans la réforme des retraites ou dans la gestion des armées.

Les syndicats estiment que cette nomination ne change rien au fond, alors que la colère sociale s’exprime contre l’inflation, l’affaiblissement des services publics et les inégalités croissantes. Pour eux, l’alternance viendra de la rue et du rapport de force, pas d’un simple changement de Premier ministre.

Sébastien Lecornu a eu son slogan à Bordeaux Photo : SB/Rue89 Bordeaux

Lors de la passation de pouvoirs à Matignon ce matin, le nouveau premier ministre a assuré vouloir un gouvernement à la fois « plus créatif » et « plus sérieux dans la manière de travailler avec les oppositions », en reconnaissant la crise politique et parlementaire que traverse le pays. Il a promis de recevoir rapidement les différentes forces politiques dans l’espoir de restaurer une majorité et préserver la stabilité institutionnelle.

Le cortège est arrivé place du 11-Novembre où la manifestation s’est terminée. 6000 personnes y ont participé selon la préfecture, le double selon les organisateurs.

Cette journée de mobilisation se s’arrête pas pour autant, d’autres actions sont attendues dans le courant de l’après-midi.

Fin de la manifestation Photo : SB/Rue89 Bordeaux

En fin de manifestation, Paul*, étudiant en master à Montaigne et militant au NPA révolutionnaires, a commenté la présence des étudiants dans le cortège. Selon lui, « il reste du monde à aller chercher :

« On a fait une assemblée générale, on était quelques centaines sur les milliers d’étudiants. Certes, le mouvement du 10 septembre n’est pas parti des facs, c’est à nous de nous poser la question de savoir comment construire la suite. »

Le cortège à quelques mètres de l’arrivée Photo : MB/Rue89 Bordeaux

Dans le cortège, Frédéric porte fièrement son drapeau de la confédération paysanne. Pour ce viticulteur de Saint-André-de-Cubzac, également employé dans le social, il y a « plein de raisons d’être là aujourd’hui ». « Il y en a marre de ce gouvernement, il faudrait la gauche mais pas la gauche molle », glisse-t-il.

« Le premier jour de l’après Macron »

Loïc Prud’homme, député LFI de la 3e circonscription en Gironde, se félicite du « grand succès » de la manifestation avec, selon lui, 5000 manifestants. « C’est une bonne réponse à la nomination de Lecornu » que l’Insoumis qualifie d’ « un bras d’honneur magistral à ceux qui demandent plus de justice sociale et l’abrogation de la reforme des retraites. »

« Aujourd’hui est le premier jour de l’après Macron. Le roi est nu et se retire dans son fortin avec son dernier carré, la prochaine fois il nommera Brigitte à Matignon ! », ironise le député.

Sur la suite du mouvement, Loïc Prud’homme attend de voir le bilan de la mobilisation du 18 septembre et l’ampleur que prendra l’appel à la grève des syndicats.

« Avec un chemin inverse à celui des Gilets jaunes, qui étaient d’abord entrés dans l’action avant de mener une réflexion plus politique, ce mouvement a d’abord travaillé sur les mots d’ordre et comment les traduire en actions. Avec des bases solides, il peut s’élever plus haut. »

Deux interpellations à Bordeaux

Le cortège arrive place Gambetta sous la pluie et sans aucun incident notable à signaler. Le nombre de participants est estimé à plus de 5000 alors que la préfecture, dans un communique sur la situation à la mi-journée, évoque 2000 personnes.

« Deux interpellations ont eu lieu à Bordeaux suite à un refus de contrôle (place Pey-Berland) et au port d’une arme blanche (place des Quinconces) », précise la préfecture.

Place des Quinconces, un homme a été interpellé en possession d’un couteau Photo : ML/Rue89 Bordeaux

À Fargues-Saint-Hilaire, l’occupation du rond-point sur la RD936 a été levée en matinée, tout comme le rassemblement « AG féministe » à Bordeaux.

Ailleurs dans le département, plusieurs ronds-points restent occupés pacifiquement par de petits groupes de manifestants : 15 personnes à La Réole depuis 9h50, 10 à Libourne depuis 11h, 15 à Biganos et une centaine à Langon, où la situation demeure inchangée. Si quelques ralentissements sont observés à proximité de ces points de rassemblement, aucune coupure majeure de circulation n’est signalée en Gironde.

Stéphane Obé demande un « rapport de force »

Stéphane Obé Photo : MB/Rue89 Bordeaux

Stéphane Obé, secrétaire départemental de l’Union CGT de la Gironde, lance un appel à rejoindre les mouvements sociaux « pour faire entendre les revendications salariales bien entendu, mais aussi les revendications de justices sociale et fiscale ».

« On a besoin d’une autre politique, et ce n’est pas un changement de casting qui va faire que cette politique change » poursuit-il, faisant allusion à la nomination de Sébastien Lecornu comme premier ministre.

« On appelle les salariés à venir, à discuter collectivement, à discuter syndicalement, comment faire monter le rapport de force. Malheureusement, aujourd’hui, on le voit bien, il n’y a que ça qui est en mesure de faire bouger les politiques injustes. »

Les forces de l’ordre bouclent le secteur piéton et commerçant du centre-ville de Bordeaux. Le cortège arrive place Tourny Photo : MB/Rue89 Bordeaux

🔴 Le cortège de la manifestation du #10septembre à #Bordeaux s'élance enfin de la place des Quinconces avec un retard d'une heure sur l'heure prévue suite aux nombreuses prises de paroles #Bloquonstout

Rue89 Bordeaux (@rue89bordeaux.bsky.social) 2025-09-10T10:19:34.104Z

Place des Quinconces, les manifestants arrivent doucement. Ils sont déjà plusieurs centaines à s’être regroupés devant le monument aux girondins, redécoré pour l’occasion à la craie.

« Je suis là parce que ça ne me paraît plus possible de tout demander au peuple et aux gens qui ont peu et de ne rien demander à ceux qui ont tout », explique Lisa* (* pseudonyme), retraitée de l’Éducation nationale.

De son côté, Marie*, étudiante en lettre à l’université Bordeaux Montaigne, considère qu’il est « très important de se rendre compte, surtout en étant jeune, des enjeux politiques ». « Il faut se déplacer, il faut bloquer, il faut être présent », affirme-t-elle.

Toutes les photos ML/Rue89 Bordeaux

Un important dispositif de sécurité est déployé à Bordeaux pour encadrer les mobilisations de la journée. Le préfet Étienne Guyot avait souligné ce mardi dans un communiqué « qu’aucune dégradation ni aucune violence ne sera tolérée ».

« Il a en ce sens donné des instructions fermes aux forces de sécurité intérieure pour que tout fauteur de trouble soit interpellé et mis à disposition de la Justice », écrit la préfecture.

Pour rappel, 80 000 gendarmes et policiers sont mobilisés par le ministère de l’intérieur. Les forces de sécurité de la Gironde ont été renforcées par des forces mobiles dans l’ensemble du département, sans que des chiffres précis ne soient fournis. Le Centre Opérationnel Départemental (COD) est activé en préfecture depuis 4h ce matin du 10 septembre.

Huit cars de CRS sont postés devant le Grand-Théâtre, à quelques mètres du lieu de rendez-vous des manifestants aux Quinconces Photo : MB/Rue89 Bordeaux

Les actions se poursuivent dans l’agglomération bordelaise et dans le département selon le dernier bilan de la préfecture. Depuis 7h le rassemblement AG féministe réunit 80 personnes au niveau du rond-point cours Maréchal-Juin à Bordeaux sans impact sur la circulation.

À Langon, le rond-point d’Aquitaine est occupé depuis 5h30 par 90 personnes. À Fargues-Saint-Hilaire, le rond-point sur la RD936 est occupé par 50 personnes depuis 7h15. À Biganos, le rond-point sur la RD03 est occupé par 15 personnes depuis 7h20. Et à Libourne, le rond-point sur la RD670 est occupé par 8 personnes depuis 7h50.

« À ce stade, les actions menées en Gironde n’engendrent pas de coupure de circulation. Quelques ralentissements sont observés à l’approche des points de rassemblement. Les accès à la rocade sont libres. Aucun autre rassemblement n’est signalé, ni aucun violence ou trouble à l’ordre public n’est à déplorer », conclut le communiqué.

Au rond-point de Fargues-Saint-Hilaire Photo : ML/Rue89 Bordeaux

Découvrez le parcours complet de la manifestation à Bordeaux et quelques informations sur les perturbations attendues dans les transports en commun.

Agriculteurs et militants tiennent un barrage filtrant entre Fargues et Tresses

Sur le barrage filtrant sur la RD936 Photo : ML/Rue89 Bordeaux

Des militant.es de la Confédération paysanne ont apporté des bottes de foin pour créer un barrage filtrant sur la route entre Fargues et Tresses, axe très fréquenté le matin pour se rendre dans l’agglo bordelaise. Sur ce rond-point sur la D936, les agriculteurs ont rejoint plusieurs dizaines de personnes qui avaient précédemment participé à des opérations dans la métropole, dont la tentative de blocage du dépôt de tram, levée par les forces de l’ordre.

« On est ici pour parler de nos luttes de nos souffrances, de démocratie surtout… », explique un jeune fermier, adhérent de la Confédération paysanne, qui voit dans l’action directe le seul et dernier recours « quand les urnes et les pétitions ne marchent pas » :

« Les dernières élections ont été complètement ignorées, deux gouvernements sont tombés. Les gens ne sont pas d’accord, ils l’ont dit massivement en signant la pétition contre la loi Duplomb, qui a pourtant été promulguée, avec une seule mesure qui est tombée… On a plus envie d’élire mais de choisir nous même les décisions qui vont être prises et on peut se rassembler autour de ça. »

« Super content » de la mobilisation et de l’accueil fait par les automobilistes pour ce premier jour d’action, le jeune homme met en avant les revendications communes du mouvement : « une agriculture paysanne donnant droit de vivre décemment sans détruire la nature », ou encore « réarmer la sécurité sociale plutôt que réarmer le pays ».

Des bottes de foin sur le rond-point Photo : ML/Rue89 Bordeaux

Un autre syndicaliste, chez Sud pour sa part, dit lui être « là pour le goût du service public ».

« On est pas là pour s’enrichir mais plutôt pour offrir du service – hospitalier, éducation, fonction publique territoriale dont je fais partie depuis 25 ans… On est la richesse de ceux qui n’en ont pas. Face à la politique qui est à l’œuvre dans ce pays depuis de trop nombreuses années, on essaie d’utiliser des recours qui soit à la fois du droit syndical, du dialogue social. Voyant que ces choses là ne marchaient plus, on en est à chercher d’autres solutions plus contraignantes. Ici, on a décidé de retrouver la Confédération paysanne pour une action visible, et communiquer avec des tracts. »

« Comme les Gilets jaunes, en mieux préparé »

« J’ai l’impression que ça part sur un truc un peu comme les Gilets jaunes mais en mieux préparé, j’ai plus espoir que ça parte dans une meilleur direction », estime un syndicaliste de la CGT.

« Entre la loi travail, les retraites, les Gilets jaunes, on n’a pas arrêté de manger, et ça va de pire en pire, estime-t-il. Aujourd’hui il y a le déni démocratique total depuis les dernières élections, c’est encore plus fou. On prend des trucs antisociaux dans la gueule un mois sur deux, que ce soit contre les étudiants, contre les chômeurs, contre les travailleuses, alors que, genre, taxer 2% les riches, ça semble un truc incroyable. On en a plus que jamais marre et on essaye une nouvelle fois de se mobiliser pour voir si cette fois-ci, avec un peu de chance, il y aura un peu plus de gens qui en auront marre. »

Pour ce militant, la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre en remplacement de François Bayrou est « un ultime crachat à la gueule » :

« Depuis les dernières élections, ils foutent au pouvoir les Républicains qui ont fini 4e aux dernières élections. Lecornu est un ancien LR devenu macroniste et qui a été complètement désavoué comme ministre des armées. On va peut-être garder les mêmes, les Retailleau, Darmanin et compagnie qui nous prévoient un dispositif de 80000 policiers aujourd’hui. »

L’AG féministe occupe un rond-point dans le centre de Bordeaux

Les militant.es de l’AG féministe occupent le rond-point cours du Maréchale-Juin Photo : MB/Rue89 Bordeaux

Cours du Maréchal-Juin à Bordeaux, une centaine de militantes et militants de l’AG féministe occupe depuis 7h ce matin le rond-point devant le Conseil départemental de la Gironde, sans tenter de bloquer la circulation.

Sous l’œil d’une dizaine de CRS, l’ambiance est bon enfant, de la musique résonne et des tracts sont distribués au automobilistes qui manifestent pour certains leur soutien avec des coups de klaxons.

« Pour nous le 10 septembre ça correspond à ce pourquoi on se mobilise depuis qu’on existe, c’est-à-dire des revendications économiques, la lutte contre les plans d’austérité qui nous sont imposés et qui concerne les femmes, les minorités de genres, les travailleurs en règles générales », témoigne Chloé, membre de l’AG.

Celle-ci prévoit de rester une bonne partie de la matinée sur le rond-point avant de se diriger ensuite vers les Quinconces à 11h pour la manifestation.

Premiers blocages à Bordeaux et à Langon

Dès l’aube, aux alentours de 4 heures du matin, une cinquantaine de militants se sont retrouvés à la Maison du syndicat dans le secteur de Bassens. Après une rapide AG, un convoi s’est élancé jusqu’à l’avenue Thiers, près du dépôt de tramway.
Les manifestants ont bloqué les voies de tram avec des poubelles. La police nationale n’a pas tardé à intervenir sur ce premier blocage. Sans échauffourées ni contrôles d’identité, les militants ont été invités à se disperser l’occupation due rond-point d’Aquitaine à Langon par 60 personnes avec déploiement de banderoles sans coupure de la circulation. 
Dans la métropole, les militants ont ensuite convergé vers un rond point situé sur la D936 entre Fargues Saint-Hilaire et Tresses. À partir de 7h du matin, ils étaient environ 80 à tracter et interpeller les automobilistes. Certains d’entre eux ont affiché leur soutien au mouvement à grands coups de klaxon. A 9h00, aucun incident n’était à déplorer.

Bonjour

Bienvenue dans le direct de Rue89 Bordeaux consacré aux mobilisations de ce mercredi 10 septembre. Depuis 4h ce matin, nos journalistes sont sur le terrain pour vous rendre compte de la situation à Bordeaux et dans ses environs.


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