Des entreprises comme Orange, pour un centre technique à Eysines, ou des établissements scolaires, dont le lycée de Créon ou un collège d’Hendaye, déploient des toilettes sèches permanentes pour leurs usagers. Poussés par des sociétés régionales – Biloba, Toopi, Ti’Pi… –, ces systèmes réduisent la consommation d’eau potable et les impacts environnementaux.
Mathieu Bole et Valérie Guiard, à l’origine de l’installation de toilettes sans eau dans ce centre technique d’Orange Photo : SB/Rue89 Bordeaux
Quel est le point commun entre des spectateurs VIP de l’Union Bordeaux Bègles, des lycéens de Créon et des salariés d’Orange à Eysines ? Réponse : ils peuvent dorénavant faire leurs besoins dans des toilettes sans eau. Très exactement dans un urinoir mixte et dans un WC, pour ce qui concerne un centre technique de l’opérateur téléphonique, récemment équipé de ces commodités.
Attention, « il ne s’agit pas de toilettes sèches en bois avec de la sciure, des asticots, qui puent, bref, toutes les horreurs qu’on peut voir dans des festivals en fin de soirée », prévient d’emblée Nathalie Guiard.
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Nos WC gaspillent 30% de l’eau potable utilisée par chaque foyer, dilapident ces engrais naturels que sont nos selles et nos urines, que les stations d’épuration ne parviennent pas à traiter correctement. En Gironde et en Nouvelle-Aquitaine, des initiatives tentent de reconstituer des cycles vertueux, de l’installation de toilettes sans eau à la valorisation de nos excréta.
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