Et si la vraie souveraineté alimentaire passait par nos waters ? C’est ce que pense notamment Mathieu Préel, de Resilientia, une entreprise girondine dont le loueur de toilettes sèches Un petit coin de paradis est une des branches :
« Les toilettes à eau ont cassé le cycle de la vie : l’animal que nous sommes se nourrit de végétaux et quand on fait pipi et caca, et les nutriments NPK (azote, phosphore, potassium), principalement contenus dans l’urine, vont polluer les cours d’eau au lieu de nourrir la terre. Les ramener au sol permettrait de remplacer les engrais mineraux, et ne plus dépendre de la Russie, qui produit des engrais azotés fabriqués à partir de gaz naturel, ou du Maroc, qui exporte du phosphate. »
Grand remplacement
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