À l’image de la droite et du centre, l’extrême droite ne fera pas bloc pour les municipales à Bordeaux. Julie Rechagneux a été la première à se jeter à l’eau : en mai, la député européenne et conseillère municipale à Lormont (bien qu’elle n’ait jamais résidé dans cette commune) de 29 ans, annonçait sur Instagram son intention de « remettre Bordeaux en ordre ». Elle débutera officiellement sa campagne le 14 septembre.
« On profite justement de l’Université d’été du RN [du 12 au 14 septembre, NDLR], et du fait que Marine [Le Pen] et Jordan [Bardella] viennent faire un grand meeting à Bordeaux pour lancer officiellement cette campagne », annonce la candidate.
Mais en coulisses, on s’affaire déjà. L’élue peut compter sur « une grosse équipe de militants à Bordeaux » au sein de laquelle un responsable par quartier a été désigné. Ces derniers mois, ils les ont passés sur les marchés, à distribuer des tracts « certes un peu nationaux, mais qui étaient quand même en lien avec les problématiques qui intéressent les Bordelais, notamment sur l’insécurité, sur les ZFE », détaille-t-elle.
Le sujet de la mobilité va également s’inviter au débat. Outre sa volonté de supprimer la hausse du tarif de stationnement et d’augmenter le nombres de place en ville, la tête de liste du RN entend miser sur une « mesure forte » : le contournement Est de Bordeaux, un sujet, pourtant abandonné depuis des années.
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