Municipales 2026 : Nathalie Delattre s’affirme la plus légitime pour unir derrière elle la droite et le centre à Bordeaux
La candidate bordelaise, qui a réuni ses soutiens pour une conférence de presse de rentrée, tend la main à Thomas Cazenave, tout en affirmant qu’elle seule incarne une dynamique capable de battre Pierre Hurmic en 2026. La ministre démissionnaire du tourisme doit aussi composer avec un nouveau candidat officiellement sorti du bois à droite, l’économiste Philippe Dessertine.
Nathalie Delattre et ses soutiens Photo : Equipe de campagne
« Dès le mois de mars, nous avions pris un temps d’avance sur l’union », lance Nathalie Delattre en ouvrant sa conférence de presse. Autour d’elle, une coalition déjà structurée : Horizons, MoDem, LR, UDI, Écologie positive, Alliance centriste, élus de la société civile et soutiens issus du monde économique.
Le premier groupe d’opposition au conseil municipal, Bordeaux Ensemble, et le groupe Métropole Commune(s) à la métropole ont également désigné l’ancienne sénatrice comme chef de file. Après la disparition de son leader, Nicolas Florian, le choix de Nathalie Delattre s’est fait « naturellement » à l’issue d’une réunion le 13 février 2025 rappelle Fabien Robert, « loin des sondages ».
La main tendue à Cazenave et Siarri
Le rapprochement entre Thomas Cazenave et Alexandra Siarri, deux figures des groupes d’opposition municipale, Renouveau Bordeaux pour le premier et Bordeaux ensemble, pour la seconde, est évidemment dans les esprits. Tout comme le sondage commandé par l’ex-ministre des comptes publics macroniste le plaçant comme sérieux challenger de Pierre Hurmic.
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