Des panneaux « à vendre » ou « à louer » sur des locaux commerciaux se multiplient-ils dans les rues bordelaises ? La vacance – soit la fermeture ou la non-exploitation de locaux pendant une période prolongée – est devenue un sujet de discorde entre la majorité municipale sortante et l’opposition à l’approche des élections de 2026.
Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a évoqué le commerce de proximité lors de sa conférence de presse de rentrée le 4 septembre, qui traverse « une période difficile partout en France ». Mais pas à Bordeaux ?
« Félicitons-nous que le taux de vacances des locaux commerciaux à Bordeaux soit largement en dessous de la moyenne nationale : 8,4% contre 14% dans le pays. Bordeaux résiste résiste mieux que d’autres villes à cette crise », ajoute le maire.
« Il y a de toute évidence un déni de la réalité », commente l’équipe de la candidate Nathalie Delattre.
« Le taux de vacance était de 4,5 % en 2018, précise Fabien Robert, élu de l’opposition (Bordeaux Ensemble). Aujourd’hui, selon les chiffres communiqués par la Chambre de commerce, il est de 10,5 %. C’est fois deux en 6 ans ! Et on nous dit que tout va bien… »

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