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À Bordeaux-Montaigne, la communauté universitaire mobilisée pour l’accueil des étudiants palestiniens

Depuis le 1er août, l’accueil des réfugiés gazaouis est suspendu au niveau national par le ministère des Affaires étrangères. En Gironde, étudiants, personnels et direction de l’Université Bordeaux-Montaigne s’efforcent malgré tout de soutenir des initiatives visant à accueillir les étudiants palestiniens.

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À Bordeaux-Montaigne, la communauté universitaire mobilisée pour l’accueil des étudiants palestiniens
La fresque en soutien à la Palestine avant d’être recouverte de peinture fraîche sur décision de la présidence.

Le massacre continue, l’accueil reste impossible. Depuis maintenant deux mois, aucun réfugié palestinien ne peut entrer en France. Cette décision fait suite à une polémique lancée par l’extrême droite et relayée par le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, visant une étudiante palestinienne pour d’anciennes publications à caractère antisémite.

À Bordeaux, face au blocage imposé par le Quai d’Orsay, plusieurs syndicats et collectifs étudiants tentent de faire bouger les lignes. La communauté scientifique et l’administration choisissent également de prendre position face à l’ampleur du drame humain qui se déroule à Gaza. Interrogé par Rue89 Bordeaux, le ministère des Affaires étrangères n’a pas répondu à notre sollicitation.

« Dépasser les déclarations »

Dès la rentrée, le campus était en ébullition. Réunions publiques, projections, rassemblements, cortèges dans les manifs syndicales, lettre ouverte à la présidence, semaine de soutien à la Palestine, appel au blocage du campus en cas d’arrestation par Israël de la Flottille de la Liberté, attendue le 1er octobre au large de Gaza… Maïa Jimenez, membre du Poing Levé, est très active sur le site de Pessac :

« Nous sommes en contact avec une étudiante gazaouie qui souhaite venir à Bordeaux-Montaigne, mais pour l’instant elle est bloquée à Gaza, en plein génocide », explique-t-elle. 

Avec son collectif, elle est à l’origine de plusieurs actions depuis la semaine dernière :

« Notre objectif c’est surtout d’obtenir l’admission et des bourses pour cette étudiante gazaouie, et de pousser l’université à généraliser ce processus. Avec la pétition, ce sont des mesures concrètes qui sont demandées : des aménagements pédagogiques permettant l’inscription immédiate, l’exonération systématique des frais d’inscription et la poursuite d’études sans condition. »

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