« Une vraie hécatombe ! » Dans son édition du mercredi 29 octobre, le Canard Enchaîné raille le « terrible virus » ayant empêché 18 élus du RN de siéger samedi dernier à l’Assemblée nationale pour l’examen du budget. Parmi ces derniers : la députée de la 11e circonscription de Gironde, Edwige Diaz, qui disposait d’un certificat médical en bonne et due forme, et a délégué son droit de vote à un collègue.
« L’absence d’Edwige Diaz – la vice-présidente du parti d’extrême-droite -, était ainsi notable, le matin au Palais-Bourbon. L’après-midi, cependant, elle était suffisamment d’attaque pour s’afficher tout sourire aux côtés de Marine Le Pen devant la pyramide du Louvre », pointe l’hebdomadaire satirique.
Celui-ci s’emmêle un peu les palmes dans les dates : la députée de la 11e circonscription de la Gironde était bien devant le musée, au salon du patrimoine, mais la veille, le 24 octobre, comme elle l’a rappelé dans un tweet.
« Pratiques frauduleuses »
Le 25 après-midi, Edwige Diaz était en revanche bien toujours absente de l’hémicycle : elle tenait une réunion publique en Gironde, aux Salles-de-Castillon. De quoi donner prise aux interrogations de députés, dont le socialiste Iñaki Echani, qui avait dénoncé en séance « les trop nombreuses délégations de votes ayant perturbé les scrutins vendredi et samedi dernier ».
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