Média local avec zéro milliardaire dedans

Le Rassemblement national peut-il conquérir ses premières mairies en Gironde ?

Le parti lepeniste, qui a officiellement lancé sa campagne pour les élections municipales à Bordeaux, mise sur une stratégie toujours axée sur les problématiques nationales d’immigration et de sécurité. Le parti d’extrême droite, qui espère présenter une cinquantaine de listes en Gironde, sans les avoir dévoilé toutes, veut y conquérir ses premières communes, ou à tout le moins entrer en force dans les conseils municipaux et communautaires.

Municipales 2026
,
Édition abonnés
Le Rassemblement national peut-il conquérir ses premières mairies en Gironde ?
Au meeting du Rassemblement national en septembre 2015 au Parc des expos de Bordeaux

La confiance règne au RN. À six mois de l’échéance municipale, le parti a enfin donné le coup d’envoi de sa campagne à Bordeaux lors d’une grande messe organisée le dimanche 14 septembre au Parc des expos, en présence de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Le symbole d’une « conquête de l’Ouest » engagée par le parti d’extrême droite, comme le confiait la triple candidate à l’élection présidentielle à Sud Ouest.

Une gageure : le Rassemblement national ne dirige aucune commune en Nouvelle-Aquitaine. Mais « l’époque d’une forteresse gauchiste imprenable est bel et bien révolue », clamait sur scène Edwige Diaz, députée de Gironde et vice-présidente du parti.

Forte de ses résultats aux dernières élections européennes (Bardella en tête dans 95% des communes) et législatives (1,2 millions d’électeurs, 8 députés élus en Nouvelle-Aquitaine), elle signale que le RN compte présenter une centaine de listes en Nouvelle-Aquitaine, contre 35 en 2020.

Peu de candidats déclarés

Très peu sont encore officiellement déclarées pour l’instant. Pour « s’attaquer à la dernière enclave gauchiste, wokiste, décroissantiste, immigrationniste, aux relents antisionistes de notre région, la ville de Bordeaux », selon les termes d’Edwige Diaz, le RN a d’ores et déjà choisi Julie Rechagneux, eurodéputée et ex conseillère municipale de Lormont.

Frédérique Joint est aussi officiellement sortie du bois à Saint-Savin (Haute Gironde), où Edwige Diaz avait été élue conseillère municipale en 2020, tout comme Sébastien Jacques à Tauriac (également en Haute Gironde), ou encore Patrick Fayada à Belin-Beliet, dans le Val de l’Eyre.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

Municipales 2026#Municipales 2026

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

À lire ensuite


À Bordeaux, y a-t-il moins de places en crèches comme l’affirme l’opposition, ou plus selon la majorité ?
L’économiste libéral Philippe Dessertine officiellement candidat à la mairie de Bordeaux

Photo : MB/Rue89 Bordeaux

Partager
Plus d'options