La confiance règne au RN. À six mois de l’échéance municipale, le parti a enfin donné le coup d’envoi de sa campagne à Bordeaux lors d’une grande messe organisée le dimanche 14 septembre au Parc des expos, en présence de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Le symbole d’une « conquête de l’Ouest » engagée par le parti d’extrême droite, comme le confiait la triple candidate à l’élection présidentielle à Sud Ouest.
Une gageure : le Rassemblement national ne dirige aucune commune en Nouvelle-Aquitaine. Mais « l’époque d’une forteresse gauchiste imprenable est bel et bien révolue », clamait sur scène Edwige Diaz, députée de Gironde et vice-présidente du parti.
Forte de ses résultats aux dernières élections européennes (Bardella en tête dans 95% des communes) et législatives (1,2 millions d’électeurs, 8 députés élus en Nouvelle-Aquitaine), elle signale que le RN compte présenter une centaine de listes en Nouvelle-Aquitaine, contre 35 en 2020.
Peu de candidats déclarés
Très peu sont encore officiellement déclarées pour l’instant. Pour « s’attaquer à la dernière enclave gauchiste, wokiste, décroissantiste, immigrationniste, aux relents antisionistes de notre région, la ville de Bordeaux », selon les termes d’Edwige Diaz, le RN a d’ores et déjà choisi Julie Rechagneux, eurodéputée et ex conseillère municipale de Lormont.
Frédérique Joint est aussi officiellement sortie du bois à Saint-Savin (Haute Gironde), où Edwige Diaz avait été élue conseillère municipale en 2020, tout comme Sébastien Jacques à Tauriac (également en Haute Gironde), ou encore Patrick Fayada à Belin-Beliet, dans le Val de l’Eyre.
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