« Il faut dépasser les démarches solitaires et accélérer l’union : c’est ce que j’ai choisi de faire » affirme Pierre de Gaétan Njikam. Comme l’a révélé Le Figaro, l’ancien adjoint d’Alain Juppé confirme son choix de rejoindre l’équipe menée par le macroniste Thomas Cazenave, dans l’espoir de conquérir la mairie de Bordeaux.
« J’avais moins de chance de l’emporter seul, et le moment était venu. Je pense qu’il faut être responsable : c’est aussi une manière, non pas de renoncer, mais en tout cas de reformuler un projet politique de manière collective, autour de valeurs communes. »
Une dynamique d’union
Celui qui avait déclaré sa candidature en mars dernier, en claquant au passage la porte du groupe d’opposition Bordeaux Ensemble – dans lequel il siégeait depuis 2020, à l’arrivée de Pierre Hurmic – affirme aujourd’hui qu’il n’avait pas l’intention « de mener une démarche solitaire, mais de faire bouger les lignes ». Son credo : « accélérer une dynamique d’union, parce que c’est ce que les Bordelais attendent. »
Pourquoi avoir choisi de rejoindre Thomas Cazenave plutôt que Nathalie Delattre, son ancienne partenaire de groupe, également candidate et elle aussi partisane du rassemblement ?
« Leurs équipes travaillent déjà ensemble ; elles étaient d’ailleurs présentes à ma réunion publique au Trianon, le 6 octobre », répond Pierre de Gaétan Njikam, qui appelle de ses vœux l’union des deux et se voit comme un catalyseur. Méritocratie, insertion des jeunes, ouverture à la société civile… « C’est un socle de valeurs communes qui nous unit », ajoute-t-il.
De son côté, Nathalie Delattre, récemment élue présidente du Parti radical, plaide pour l’heure en faveur d’un sondage destiné à déterminer lequel, d’elle ou de Thomas Cazenave, pourrait mener cette éventuelle liste commune. À suivre, donc.

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