« Telle la marée, nous avons déferlé sur l’enseigne Carrefour. » Dans la nuit du 3 au 4 novembre, une dizaine d’enseignes de la marque Carrefour de la métropole bordelaise ont été la cible d’un groupe de militants non identifié. Contactés par Rue89 Bordeaux, ces derniers n’ont pas donné suite.
Des commerces à Talence et Bordeaux ont vu leurs murs tagués, leurs façades repeintes, leurs vitrines brisées ou encore leurs serrures engluées.
« Notre action autonome est un soutien à la résistance palestinienne. Elle résonne avec les blocages de cargaisons par les dockers en Italie, les blocages et occupations d’entreprises de la logistique et de l’armement complices comme Eurolinks à Marseille, et les campagnes internationales comme BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) », revendique le groupe dans un communiqué.
Dénoncer un partenariat
Le moteur de cette action est le lien qu’entretient le groupe Carrefour avec Israël, et par extension sa complicité supposée dans le génocide perpétré en Palestine. Les militants critiquent notamment un partenariat conclu en 2022 par le groupe avec la société israélienne Electra Consumer Products, également dénoncé par la Ligue des droits de l’Homme (LDH), la CGT ou encore l’association France Palestine Solidarité dans un rapport daté de novembre 2022.
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