Ils appartiennent au même monde, celui des robes noires, des dossiers qui s’empilent et des audiences qui s’étirent jusqu’au bout de la nuit. Pourtant, ce lundi 10 novembre 2025, les deux avocats n’entreront pas dans la salle d’audience pour plaider. Si Margaux* (* pseudonyme)s’apprête à prendre place sur le banc des parties civiles, Alex Ursulet s’installera sur celui des accusés.
Ce pénaliste, âgé de 68 ans, comparaît jusqu’au vendredi 14 novembre devant la cour criminelle départementale de Paris pour « viol commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction », selon l’ordonnance de mise en accusation (OMA). Réfutant ces accusations, il avait multiplié les recours pour tenter d’éviter le procès, mais la chambre de l’instruction a confirmé sa mise en accusation fin 2024, et la Cour de cassation a rejeté son pourvoi en 2025. Il encourt vingt ans de réclusion criminelle.
L’avocate de 32 ans – également pénaliste –, devra tout au long des débats, soutenir sa version face à celui qui fut son maître de stage, il y a près de sept ans. Comme le procureur le souligne dans son réquisitoire introductif, Margaux « relate de façon circonstanciée et constante la scène de viol qu’elle a subi » au cours de ses différentes auditions, dont certains extraits figurent dans l’OMA. La jeune femme y revient longuement sur les prémices de cette affaire.
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