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Municipales 2026 : derrière Thierry Millet, la droite et le centre en rangs serrés pour s’emparer de Mérignac

Thierry Millet est persuadé que cette 6e candidature à la mairie de Mérignac sera la bonne : pour gagner la 2e ville de Gironde, à gauche depuis 80 ans, l’élu d’opposition est parvenu à rallier les élus de droite et macronistes au conseil municipal, le centriste Rémi Cocuelle, mais aussi des personnalités de la société civile, dont le président honoraire de la CCI, Pierre Goguet.

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Municipales 2026 : derrière Thierry Millet, la droite et le centre en rangs serrés pour s’emparer de Mérignac
Thierry Millet au micro, flanqué de Rémi Cocuelle (à gauche) et Patrice Lassalle-Bareilles

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Thierry Millet a de la suite dans les idées. Après avoir affronté Michel Sainte-Marie et Alain Anziani, l’éternel opposant défiera l’an prochain le successeur de ce dernier, Thierry Trijoulet, à la mairie de Mérignac. Soit une sixième candidature pour ce chef d’entreprise de 63 ans, conseiller municipal (divers droite) depuis 1995.

Mais ce n’est pas une aventure solitaire, affirme Thierry Millet, qui a beaucoup parlé des autres ce vendredi 21 novembre, lors du lancement de sa campagne dans un café de Mérignac. Rendant d’abord hommage à d’anciens compagnons de route, il a présenté ceux qui ont décidé d’unir leurs forces pour tenter de conquérir la 2e ville de Gironde (près de 81000 habitants), socialiste depuis la Libération.

« Nous sommes divers et rassemblés, deux adjectifs qui illustrent assez bien ce que sera notre liste et ce qu’est notre équipe », assure le candidat.

Des renforts de poids

Outre les membres de son propre groupe au conseil municipal (8 élus sortants, pour certains étiquetés Les Républicains), dont Christine Peyré, celle-ci comprend également les élus macronistes (Renouveau Mérignac), à savoir Maria Garibal-Iacob et Patrice Lassalle-Bareilles.

« On a su s’écouter, s’entendre et converger pour Mérignac, affirme ce dernier. Nous avons su nous rassembler au-delà de nos divergences, ce que certains n’arrivent pas à faire, c’est-à-dire mettre de côté leurs égos », ajoute-t-il dans une allusion transparente aux divisions de l’opposition de droite à Bordeaux.

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