Ce mercredi 10 décembre soir, une foule en apparence très calme s’avance vers l’entrée du Palais de la Bourse. À peine une centaine de militants ont répondu à l’appel de la « Section carrément anti-Stérin » pour tenter de bloquer la nouvelle Nuit du Bien Commun bordelaise. En face, le dispositif de sécurité reste pourtant conséquent, quatre fourgons avec une vingtaine de policiers.
Initiée en 2017 par le milliardaire ultraconservateur Pierre-Edouard Stérin, exilé fiscal en Belgique ayant mis sa fortune au service de l’extrême droite avec le projet Périclès – Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libéraux Européens Souverainistes – révélé par le journal l’Humanité en 2024. En juillet dernier, celui-ci encourageait la mise en place d’une politique nataliste chrétienne pour « avoir plus de bébés de souche européenne ».
Un nom encombrant
Depuis quelques semaines, Thomas Tixier, le responsable de la communication d’Obole, la société organisatrice, s’en défend affirmant que l’événement est « apolitique et aconfessionnelle ». Car si ces événements caritatifs doivent beaucoup à Pierre-Edouard Stérin, Thomas Tixier assurait à Rue89 Bordeaux que le milliardaire n’y avait plus de rôle « depuis des années ».

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