Le soulagement est provisoire, mais réel à l’Hôtel du Département. Ce vendredi 12 décembre, la Chambre régional des comptes (CRC) de Nouvelle-Aquitaine a approuvé la deuxième version du budget supplémentaire votée au début du mois. Et lors d’une conférence de presse, le président Jean-Luc Gleyze en a annoncé les principales conclusions.
L’avis de la Chambre, automatiquement saisie par la préfecture en raison du déficit budgétaire de la collectivité, « prend acte du caractère suffisant des mesures prises par le Département de la Gironde, intégrant les rectifications de sincérité présentées dans l’avis du 14 novembre 2025 de la chambre ».
« Anticiper les mauvaises surprises »
Conséquence : si elle entérine l’exercice déficitaire, de 101,2 millions d’euros, elle « dit qu’il n’y a pas lieu de proposer au préfet de régler le budget supplémentaire pour l’exercice 2025 », c’est à dire que le Département soit placé sous tutelle de l’Etat, et « déclare la procédure close pour l’exercice 2025 ».
« Cela signifie que le budget supplémentaire N°2 devient exécutoire et va nous permettre d’appliquer ses mesures, dont le fait de solder les décalages de paiements de 37,5 millions aux associations de protection de l’enfance, qui vont pouvoir être payées d’ici fin janvier », souligne Jean-Luc-Gleyze.
Celui-ci soumettra lundi 15 décembre au vote du Conseil départemental un plan prévoyant le retour à l’équilibre budgétaire d’ici à fin 2028, avec 91 millions d’euros d’économies.
« C’est un volume plus important que celui préconisé par la Chambre régionale des comptes car nous estimons qu’il vaut mieux prévoir d’être plus raisonnable afin de faire face aux mauvaises surprises sur les recettes qui pourraient nous arriver », justifie son président.
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