Photo : AG/Rue89 Bordeaux

Photo : AG/Rue89 Bordeaux
Photo : DR
Photo : cc/PxHere
Une étude commandée par Bordeaux Métropole plaide pour la valorisation des excrétas et de l’urine, riches en nutriments, afin d’en faire des engrais locaux. Le territoire, pionnier avec feu La Fumainerie, pourrait redevenir laboratoire de l’assainissement écologique. Mais entre contraintes techniques, freins réglementaires et modèle économique incertain, le passage à l’échelle reste encore à inventer.
Photo : DR
Alors que la pression sur les ressources en eau s’accentue et que le coût des engrais de synthèse flambe, l’assainissement écologique gagne du terrain en France. De Paris à Bordeaux, des projets expérimentent la séparation et la valorisation des urines et matières fécales. Anthropologue à l'Ecole nationale des Ponts et chaussées, Marine Legrand pilote le programme de recherche-action Ocapi. Elle décrypte pour Rue89 Bordeaux les enjeux de ce "retour des engrais humains", de la création de nouvelles filières et du basculement culturel qu’il suppose.
Photo : SB/Rue89 Bordeaux
Photo : SB/Rue89 Bordeaux
Photo : SB/Rue89 Bordeaux
Photo : DR
Photo : SB/Rue89 Bordeaux
Photo : SB/Rue89 Bordeaux
Photo : Aux arbres citoyens
Photo : DR/Mundao
Certaines communes ayant testé dans leurs crèches les couches compostables ont décidé de pérenniser cette solution, dont Bordeaux. Une belle réussite pour Mundao, l'entreprise bordelaise conceptrice de la couche Popotine, référence sur ce marché. Mais ce modèle alternatif bute sur le blocage par le gouvernement de la création d'une éco-contribution sur les couches jetables, qui permettrait de financer son déploiement.
Photo : JDS Architectes/DR