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Expulsé, le Bootleg va devoir fermer boutique

« J’ai le malheur de vous annoncer que nous serons expulsés sous 15 jours, au plus tard début mai », écrit Cyril Béros dans un SMS envoyé en milieu d’après-midi. Les craintes du directeur du Bootleg et de l’Institut régional d’expressions musicales (Irem) viennent de se confirmer par une décision de la cour d’appel de Bordeaux, tombée …

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Expulsé, le Bootleg va devoir fermer boutique

« J’ai le malheur de vous annoncer que nous serons expulsés sous 15 jours, au plus tard début mai », écrit Cyril Béros dans un SMS envoyé en milieu d’après-midi.

Les craintes du directeur du Bootleg et de l’Institut régional d’expressions musicales (Irem) viennent de se confirmer par une décision de la cour d’appel de Bordeaux, tombée ce jeudi. Le directeur conclut : « Il nous reste les moments inoubliables et l’avenir. » Quel avenir ?

Joint par Rue89 Bordeaux Cyril Béros répond :

« Le Bootleg rue de Lacornée c’est fini. L’Irem, c’est mort. Et maintenant ça sent le licenciement économique. Sans bail, je ne vois pas comment je vais pouvoir aller défendre mon dossier devant le tribunal de commerce de Bordeaux. »

En effet, après un dépôt de bilan, la structure était sous une procédure de redressement judiciaire.

La semaine dernière, Cyril Béros avait tenu une conférence de presse pour exposer la situation. Il avait appelé à un rassemblement de soutien place de la République le samedi dernier et à signer une pétition en ligne qui a réuni 522 signatures sur les mille espérées à l’heure où nous écrivons ces lignes. Rien n’y a fait.


#Bordeaux by night

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