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La décharge sauvage de Bordeaux-Lac : dénouement aujourd’hui ! Mais jusqu’à quand ?

Cela fait plusieurs mois que la présence d’une décharge sauvage sur un terrain situé avenue du Docteur-Schinazi et débordant sur le trottoir fait bien mauvais genre à Bordeaux-Lac. D’autant qu’entre la mairie de Bordeaux et la SCI du Laussaize, propriétaire du terrain incriminé, le dialogue ne prenait pas, jusque-là, la bonne direction, chacune accusant l’autre …

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La décharge sauvage de Bordeaux-Lac : dénouement aujourd’hui ! Mais jusqu’à quand ?

La décharge de l'avenue du Docteur-Schinazi (WS/Rue89 Bordeaux)
La décharge de l’avenue du Docteur-Schinazi (WS/Rue89 Bordeaux)

Cela fait plusieurs mois que la présence d’une décharge sauvage sur un terrain situé avenue du Docteur-Schinazi et débordant sur le trottoir fait bien mauvais genre à Bordeaux-Lac. D’autant qu’entre la mairie de Bordeaux et la SCI du Laussaize, propriétaire du terrain incriminé, le dialogue ne prenait pas, jusque-là, la bonne direction, chacune accusant l’autre de ne pas assumer ses responsabilités.

Pourtant, la semaine dernière, la SCI Lauzaisse s’était finalement décidée à rendre salubre sa partie. Alors que celle relevant du domaine publique restait, quant à elle jonchée de détritus en tous genre. Laissant la Ville dans l’embarras.

Joint hier par téléphone, Jean-Louis David, l’adjoint à la police, à la propreté et au domaine public a annoncé que la Ville et la CUB avaient finalement donné leur accord pour que soit procédé au nettoyage de la partie relevant de leur responsabilité.

L’opération dont le coût pour la collectivité est de près de 60 000 euros devrait avoir lieu aujourd’hui.

« C’est avec l’argent des contribuables que nous allons faire nettoyer cette voie où des artisans et des commerçant indélicats et inciviques viennent déverser leurs déchets professionnels alors qu’ils sont tenus de le faire dans les déchetteries qui leur sont réservées, souligne l’élu. En février, la police a d’ailleurs réussi à en prendre six en flagrant délit. »

Pour ces pollueurs, la douloureuse s’est élevée à 135 euros d’amende. Soit un coût bien moins élevé que celui demandé dans les déchetteries de la CUB, selon un responsable de déchetterie de la CUB, qui préfère garder l’anonymat :

« Au final, c’est plus intéressant pour eux de payer l’amende que de venir en déchetterie, c’est un vrai problème de fond. »

Une décharge qui risque donc de ne pas tout à fait disparaître.


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