Contre l’extrême-droite, pas question donc pour l’UMP de soutenir un candidat du Parti socialiste, qui, selon Alain Juppé, commet une « double erreur » : d’abord, « accuser “la droite” d’avoir dé-diabolisé le FN en chassant sur ses terres », alors que la porosité entre les électorats du FN et de l’UMP « se manifeste tout autant aujourd’hui entre le FN et un électorat de gauche “sonné” par l’échec du pouvoir socialiste. C’est principalement cet échec qui explique les succès récents du FN. »
Ensuite, selon l’ex Premier ministre, tout front républicain apporterait de l’eau au moulin du FN « qui passe son temps à dénoncer avec virulence… l’UMPS (…). Comment d’ailleurs appeler à voter pour une liste PS quand on a la conviction que le gouvernement actuel et les formations qui le soutiennent conduisent une politique désastreuse pour la France et les Français? »
Conclusion d’Alain Juppé : « la seule attitude cohérente, c’est de récuser l’un et l’autre choix, en maintenant nos candidats chaque fois que c’est possible ou en refusant de choisir quand le maintien n’est pas possible ». Par son magistère, la droite modérée valide ainsi la stratégie « ni-ni » de Jean-François Copé, au risque de voir de nombreuses villes élire des maires d’extrême-droite.
Juppé a soutenu la campagne d'un candidat qui a lepénisé le discours politique et a fait du parti de JeanMarine une sorte de calamiteuse référence.
En renvoyant dos à dos, PS et UMP, not' bon maître s'inscrit dans la continuité de Sarko inspiré par Buisson, le phonodidacte aux idées sulfureuses.
On ne voit que de dangereuses raisons politiciennes à ce refus de soutenir le PS alors que ce dernier et l'UMP prônent, fondamentalement la même politique.
L'UMP, parti gaulliste?
De Gaulle, c'était qui?