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Un visage, une voix (2/4) : le PS-EELV à Bordeaux

Ils sont colistiers, militants ou simples sympathisants, investis à différents degrés dans la campagne des municipales. Rue89 Bordeaux les a croisés dans des meetings ces dernières semaines et leur a demandé le sens de leur engagement.

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Un visage, une voix (2/4) : le PS-EELV à Bordeaux

Aujourd’hui, portraits d’électeurs de Vincent Feltesse (PS-EELV), liste « Un grand Bordeaux pour changer d’ère ».

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« J’ai 20 ans. Après avoir été président du MJS Gironde pendant deux ans, j’ai décidé de m’engager sur la liste de Vincent Feltesse à Bordeaux. Ma mère est biélorusse, mon père algérien : j’ai grandi dans ce mélange de cultures. Je milite pour défendre des valeurs humanistes, plus d’égalité, de démocratie, d’écologie. La droite a peur de l’égalité, elle n’ose même pas employer le mot : elle préfère parler d’équité. »

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« Mon engagement est avant tout associatif, en faveur des personnes handicapées : je veux leur donner la liberté de choix de leur mode de vie, un meilleur accès au logement, à l’emploi. Je suis relativement cynique vis-à-vis des politiques, mais c’est encore le meilleur levier pour défendre des idées, alors je fais partie de la liste de Vincent Feltesse. J’étais déjà sur celle de l’écologiste Pierre Hurmic en 2001. »

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« En France, on a des atouts incroyables mais on ne les exploite pas. On a des cerveaux, une culture, un filet social encore solide, il faut qu’on trouve des solutions novatrices à nos problèmes, notamment de précarité et de manque d’emploi. À Bordeaux Nord, je soutiens un projet d’habitat coopératif, non spéculatif, multi-générationnel. Je voudrais que ça avance plus vite. »

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« Je suis un homme de gauche, socialiste dans la chair. J’ai pris ma carte du parti avec Ségolène Royal – j’ai été un peu meurtri quand elle a perdu. Je suis français mais je n’oublie pas les valeurs africaines : la solidarité, le partage, s’occuper des autres. En Afrique, il n’y a pas de SDF, on trouve toujours où dormir. »

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« C’est la première fois que je milite. J’en ai assez de l’immobilisme politique, de cette dynastie Chaban qui nous a servi Juppé sur un plateau. Il ne soutient pas réellement le milieu associatif dans lequel je travaille, il arrive seulement après que les gens se sont bougés, pour se faire mousser, c’est de la récupération. Mais je ne suis pas dans la dichotomie droite-gauche. Il y a des gens bien sur sa liste. Même s’ils ne me parlent plus en ce moment ! »

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« J’ai grandi à Bordeaux, dans le quartier Saint-Michel. J’en ai marre d’avoir une ville à droite depuis tant d’années, alors j’ai décidé de m’engager, même si je ne suis pas encarté, parce que le Monsieur m’a plu. J’aime ce que Vincent Feltesse veut faire pour la culture, pour les quartiers délaissés : le Grand Parc, Saint-Michel, Bacalan. Je fais ça pour mon fils. »

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« J’étais directrice d’une structure d’art contemporain dans le Lot pendant deux ans, avant de revenir à Bordeaux pour rejoindre mon compagnon. J’ai envie de me battre pour faire basculer la mairie à gauche, pour qu’on ait une politique culturelle plus tournée vers l’humain. Vincent Feltesse est quelqu’un d’abordable, pas du tout élitiste et il parle de démocratisation de la culture, l’idéal de Malraux, pour lequel j’ai choisi ce métier. »

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