Un visage, une voix (4/4) : le Front de Gauche à Bordeaux

Aujourd’hui, portraits d’électeurs de Vincent Maurin (Front de Gauche), liste « Bordeaux pour tous ».

« L’aventure du Front de Gauche est tout récente, c’est une belle aventure en faveur d’une politique plus juste, où l’humain est au cœur et pas l’argent. Bordeaux devient une ville-musée où l’on repousse les populations ouvrières à l’extérieur. Je travaille dans les transports publics, qui sont délégués à une entreprise privée : quand ça marche, l’entreprise s’enrichit, sinon c’est la CUB qui éponge. Je suis pour la gratuité des transports. »

« J’ai adhéré au Mouvement des jeunesses communistes à 14 ans. Le slogan que je préfère, c’est : « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ». Cela veut dire qu’on doit pouvoir partir en vacances, aller au théâtre ou au cinéma, avoir un logement décent quel que soit son salaire. À Bordeaux, la culture est trop élitiste. On a un bel opéra, un excellent orchestre mais tout le monde ne peut pas y aller. »

« J’habite à Caudéran, un quartier où il n’y a pas assez de logements pour les personnes à faibles revenus. Il n’y a pas non plus assez de lieux pour permettre aux gens de se réunir, se rencontrer. Et je considère comme scandaleuse la fermeture prochaine de la Poste Bel-Air, dans un quartier où il y a beaucoup de personnes âgées. Une fermeture à laquelle la Mairie de Bordeaux a donné son accord. Caudéran a besoin de services publics. »

« Vous aurez du mal à me faire sourire sur la photo mais ce qui compte, c’est le contenu de notre programme. Et Vincent Maurin est plus jovial, lui ! C’est quelqu’un qui a de l’expérience, qui connaît bien ses dossiers. Je suis troisième sur une liste où l’on trouve des chercheurs, des étudiants, des syndicalistes, des ouvriers – comme moi. Elle est à l’image de ce qu’on défend : la diversité. »

« Je crois que nous avons fait une belle campagne de proximité, de convivialité, très rassembleuse à la gauche du PS. Ce que nous défendons avant tout, ce sont des valeurs d’égalité et de fraternité, l’avènement d’une société écologiste, sociale, démocratique. Au niveau municipal, on touche à des problèmes très concrets, au quotidien des gens. Nous voulons notamment plus de logement social et la gratuité des transports. »

« Je suis militant communiste depuis que j’ai 16 ans. C’est là que j’ai trouvé les idées qui me convenaient le mieux, où l’on met l’humain au centre. Je me suis engagé dans cette campagne en distribuant des tracts, en collant des affiches, en parlant avec les gens. On constate beaucoup de défaitisme chez les électeurs, ils pensent que les hommes politiques sont « tous les mêmes », je leur dis que ce n’est pas vrai, j’essaie de les convaincre. »

« Je suis conseillère juridique dans un service de tutelles, habituée à côtoyer les victimes des failles et des abus de la société. J’ai toujours été militante, au lycée je faisais signer des pétitions en faveur du droit de vote des immigrés. Je suis au Parti de Gauche, contente de n’avoir jamais adhéré au PS quand on voit le tournant libéral qu’il a pris. Je suis aussi engagée dans le milieu associatif, j’ai rencontré Vincent Maurin au sein de RESF. Deuxième sur la liste, j’espère être élue au Conseil municipal. »