Enquêtes et actualités gavé locales

Pour les 10 ans de votre média : objectif 2000 abonné⋅es

30/04/2024 date de fin
717 abonné⋅es sur 2 000
Pour ses 10 ans, Rue89 Bordeaux propose un abonnement à 10€/an et vise les 2000 abonné.es

Les pesticides dans le vignoble bordelais entre déni et fatalisme

A LIRE SUR LE MONDE Le Monde Planète revient sur l’intoxication des élèves de l’école primaire de Villeneuve-de-Blaye. Le journaliste a rencontré Catherine Vergès, à la fois viticultrice au domaine Castel La Rose – l’un des deux vignobles soupçonnés d’épandage de fongicides sur les parcelles voisines de l’école –, et maire de Villeneuve. Elle s’indigne …

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Bordeaux, abonnez-vous.

Les pesticides dans le vignoble bordelais entre déni et fatalisme

A LIRE SUR LE MONDE

Capture écran
Capture écran

Le Monde Planète revient sur l’intoxication des élèves de l’école primaire de Villeneuve-de-Blaye. Le journaliste a rencontré Catherine Vergès, à la fois viticultrice au domaine Castel La Rose – l’un des deux vignobles soupçonnés d’épandage de fongicides sur les parcelles voisines de l’école –, et maire de Villeneuve. Elle s’indigne de la « campagne de calomnie » à son égard :

« Comment peut-on imaginer que je puisse empoisonner nos têtes blondes ? En trente ans, je n’ai jamais traité quand les enfants étaient dans la cour, martèle-t-elle. Cette école, je l’ai moi-même fréquentée, ainsi que mes enfants. »

A Léognan, quand Générations futures fait analyser les cheveux des enfants vivant près de zones agricoles, Emmanuelle Reix, professeure de lettres arrivée sur la commune en 2009, inscrit trois de ses quatre enfants inscrit à l’école Jean-Jaurès, également enclavée dans les vignes. Cette mère de famille s’est plaint des épandages de pesticides alors que les enfants jouent dans la cour :

« J’ai tapé à la porte des domaines viticoles et de la mairie, mais en vain. Quant aux habitants, il y a une omerta. Beaucoup oscillent entre le déni et le fatalisme. »

Emmanuelle Reix a fondé le collectif Alerte pesticides, qui réunit 40 adhérents. Jeudi 3 juillet, son collectif menait une action devant l’établissement Jean-Jaurès, avec des membres de Générations futures, pour interdire les épandages jusqu’à 200 mètres autour des établissements scolaires.

A Lire sur Le Monde Planète


#Léognan

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles
Plus d'options