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Madrelle « ne descend pas du ring en plein combat »

Candidat à sa réélection au Sénat et à la présidence du Conseil général de Gironde, Philippe Madrelle, 77 ans, a expliqué pourquoi il n’entendait pas passer la main dans l’immédiat. Aux journalistes réunis ce lundi au Club de la Presse, le patriarche du Parti socialiste girondin a indiqué ne pas souffrir « d’intoxication carriériste », mais qu’il …

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Philippe Madrelle, sénateur et président du Conseil général de Gironde (Photo SB/Rue89 Bordeaux)
Philippe Madrelle, sénateur et président du Conseil général de Gironde (Photo SB/Rue89 Bordeaux)

Candidat à sa réélection au Sénat et à la présidence du Conseil général de Gironde, Philippe Madrelle, 77 ans, a expliqué pourquoi il n’entendait pas passer la main dans l’immédiat. Aux journalistes réunis ce lundi au Club de la Presse, le patriarche du Parti socialiste girondin a indiqué ne pas souffrir « d’intoxication carriériste », mais qu’il entendait se battre ainsi contre la suppression des départements : « En plein combat je ne descends pas du ring ! »

Le Sénat sera renouvelé de moitié lors des élections du 28 septembre prochain, et le PS espère conserver ses trois sièges en Gironde. La nouvelle Chambre examinera ensuite en novembre le volet « compétences » de la réforme territoriale, qui pourrait détricoter les attributs des départements au profit des métropoles, notamment.  Si Philippe Madrelle se dit favorable à « clarifier les compétences pour éviter les doublons », il ne comprend pas qu’on « parle sans arrêt de supprimer les départements, mais pas les préfets (sic) » :

« Le binôme département-commune est un des piliers de la République, si vous le cassez, c’est un attentant à la République, a-t-il dénoncé. Avec les grandes régions, on fait renaître les féodalités d’avant la Révolution française. (…) Au moment où s’élaborent ces grandes régions, il faut plus que jamais un échelon intermédiaire. Rien ne peut remplacer le département pour assurer la péréquation financière. »

Le président du Conseil général a précisé qu’il avait créé en Gironde le coefficient départementale de solidarité, appliqué sur toutes les subventions, et permettant aux communes les plus pauvres de recevoir davantage que les plus riches.

S’il a vanté l’action de son institution dans les domaines de sa compétence – 900 millions d’euros pour la solidarité (RSA, allocation handicapés…) et création de collèges neufs (Lacanau, bientôt à Mios…) –, il a écarté toute critique de la politique d’austérité du gouvernement, qui restreint pourtant les aides aux collectivités – « Nous avons hérité de 2000 milliards de dettes, dont 45 milliards à rembourser chaque année. » Philippe Madrelle a en outre invité les « frondeurs » soit à voter la confiance à Manuel Valls, soit à « quitter le parti ».


#conseil général de la Gironde

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