A LIRE SUR LE POINT
Non seulement il a été poussé à boire un verre de vin alors qu’il espérait un déjeuner à l’eau au Palais Rohan, Franz-Olivier Giesbert a remis le couvert avec Alain Juppé dans Le Point. Le journal ne manque pas une occasion pour surfer sur la vague de la popularité du maire de Bordeaux, comme bien d’autres journaux.
Déjà en novembre, l’éditorialiste avait « comme une envie de Juppé » dans son édito où il n’hésitait pas un instant à avouer son admiration devant « le style d’Alain Juppé, plus moderne », qui « convient mieux à la France d’aujourd’hui, lassée des bobards, des fanfaronnades et des promesses non tenues ».
Mais dans le numéro de cette semaine, l’amour de FOG pour AJ est franchement déclaré avec les tripes. Franz-Olivier Giesbert y ramène une déclaration pour le moins surprenante de François Mitterrand en 1994. Le président de la République de l’époque, en cohabitation avec le gouvernement de Jacques Chirac, aurait confié à propos d’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères :
« De tous, c’est le meilleur. Je n’ai jamais vu ça. Nous, à gauche, on n’a que des diesels ou des petites cylindrées. Lui, c’est une Ferrari. Il a tout. La rapidité, le recul, l’intelligence, le sens de l’État et de l’intérêt général. »
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