A LIRE DANS CAUSETTE
Causette ouvre deux de ses pages du numéro de mai (en kiosque) à Alain Juppé. Après Daniel Cohn-Bendit, le maire de Bordeaux est interrogé initialement pour comprendre « la fabrique de l’homme politique ». De la revue qui se veut « plus féminine du cerveau que du capiton », on attendait un entretien sans concession. Elle passe finalement la brosse à reluire en évoquant « l’image du bon, trop bon élève », « un spécimen romantique, limite fleur bleue ».
Le Landais raconte l’association qu’il créé lycéen pour « organiser des concerts », son « envie d’exister » ou encore son adolescence et « une jeune fille dont j’étais amoureux sans jamais avoir osé le lui déclarer ». En bon époux, il n’oublie pas Isabelle qui « a beaucoup d’influence […] Après chaque émission, le premier coup de téléphone que je passe c’est à elle ».
La figure de De Gaulle est évoquée avec cette conclusion : « C’est peut-être cela qui fait un grand homme politique […] être capable d’une forme d’ambiguïté… » Mais de politique, il n’est visiblement plus question dans Causette.
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